ÿ

PTT TITTETE TITI TT.

En Amérique, dans cette atmosphère saxonisée et saxonisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés catho- liques parce que nous sommes restés Après Dieu voilà d’où nous est

Français. venu le salut.

Abbé GROUIX.

2 2e de Se cp je je je Ge je fe Re Ge de Re he ce

Vol. XVIII

Nombreux services de l'Espagne à la cause des Alliés pendan

M. Carlton Hayes, ancien ambassadeur des Etats-Unis auprès

du gouvernement Franco, a publié un ouvrage sur la mission q a accomplie à Madrid de 1942 à 1945. 11 avoue aw'il n’a aucune la liberté et l'entière opportunité de fai- préférence pour le régime actuel de l'Espagne; mais il tient à rap- à l'Axe la guerre économique en Es- porter les faits qu’il à observés et il conseille aux Américains de ne |P*8n® Par l'achat préemptif du tung- pas se laisser entraîner par une propagande mal informée ou stène, du mercure, de la fluorine, des

mensongère.

Nous reproduisons ici certaines affirmations l'ouvrage de M. Hayes et telles qu’elles ont été condensées par | faisaient FRATS ARE EE

le “Catholic Digest”.

A TLLTETELELOELTETEEL EU ELCETEEETELTELTELLLL

OBSERVATOIRE

CLELEEPE EEE EEE EEE EU TN Questions embêtantes

LUE

À

u’il

contenues dans

4

Pendant tout le temps je fus en Espagne en qualité d'ambassadeur des Etats-Unis, de mai 1942 à janvier 1945, j'eus la preuve constante que la grande majorité du peuple espagnol désirait ardemment demeurer hors de la lutte internationale, éviter le retour de la guerre civile et rester bon ami avec les

Au cours du débat sur l’Adresse, à démoératies anglo-saxonnes, en parti- Ottawa, certains députés ont vertement | Culier avec les Etats-Unis. Ce désir était critiqué la procédure du gouvernement |général, non seulement chez la masse dans l'affaire d'espionnage. Xs ont mé-|des “gauches” (républicains et socialis- me parlé de la mort des “libertés bri- tes), maïs aussi chez la plupart des tanniques”, de recul dans la nuit des|groupes de “droite” partisans du géné- siècles. C’eût été tragique s'ils n'avaient ral Franco dans la guerre civile d’Es-

trouvé dans une nuit si obscure la char- tre de ces libertés. Ils en revenaient

pagne (monarchistes libéraux, tradi- tionnalistes, conservateurs de Gil Ro-

tous avec une copie à la main. C'est bles), et, en conséquence, chez les re- dommage que la Chartre de l'Atlantique [Présentants de groupes qui occupaient n’ait pas été signée au moyen âge. Peut-|des postes-clés dans le gouvernement

étre qu’elle existerait encore.

actuel (essentiellement formé d’une co-

D'autres députés leur ont aimable- |alition plutôt que le gouvernement d’un ment posé des questions très embêtan- | parti unique).

tes comme on va le voir. M. Camilien Houde, maire de Mont-

De 1942 à 1943 De septembre 1942 à juin 1943, époque

réal et député à l’Assemblée législative, [où le gouvernement espagnol était en- a été emprisonné sans procès pour s'êé-|core ostensiblement “non-belligérant"

tre opposé à l'enregistrement national. | aussi techniquement “non-neutre” (un- | On l'a laissé languir, durant la guerre, [neutral), non seulement il ne fit aucun

dans des camps de concentration.

obstacle à nos débarquements ni à nos

étaient alors les grands défenseurs [opérations miiltaires en Afrique du

des “libertés britanniques”? As se tai- Nord et dans le sud de l'Italie, mais! saient; bien plus, quelques-uns trou-|nous procura un appui bien significatif, |

vaient que c'était très bien.

tels que reconnaissance de facto du

Et le cas de “Camilien” n'était pas | Comité français de la Libération natio-

unique.

nale à Alger, le passage libre à travers

À ceux qui reprochaient au gouverne- |l'Espagne de plus de 25,000 volontaires

ment d'agir d'une facon dictatoriale, | (des Français surtout) désireux de re- | on a demandé pourquoi ils avaient ap-|joindre nos forces armées en Afrique!

prouvé le bill no 15, présenté le 5 octo- |äu Nord, le non-internement de plu- bre 1945 et qui, en prolongeant la loisieurs centaines de nos aviateurs mili- des mesures de guerre, accordait au ltaires tombés en Espagne et leur éva- gouvernement. des pouvoirs extraordi- {cuation par Gibraltar, la remise immé- naires. Or le décret en conseil qui a fixé | diate, bien que tout à fait incompromet- la procédure du gouvernement dans |tante, des équipements secrets d'avions

l'arrestation des agents de Moscou, à été passé en vertu de ce bill no 15. Ceux qui ont donné au gouvernement de tels pouvoirs ou qui les ont simple- ment approuvés, peuvent-ils lui repro-. cher aujourd’hui de s’en servir?

Non, non. Dans toutes ces circonstan- ces, nos libertés démocratiques ne cou- raient aucun danger. Leurs défenseurs émérites dormaient paisiblement sur

Réunion du Gomité Permanent de la Survivance Française à Québec

L'Union des Mutuelles-Vie françaises

leurs deux oreilles. Ils emmagasinaient [du Canada et des Etats-Unis a délégué

des forces pour défendre les traîtres. (suite à la page 8)

Voulez-vous une bonne recette, Pour les gens qui vous embêtent? Offrez-leur comme solution

De les prendre “en considération”.

& % *% Quand le Conseil du village Se chamaille et se partage, Pour mettre fin à la discussion, Ils prennent la loi en considération. & & % Aux électeurs qui le quémandent, Le député leur recommande: “Attendez après les élections; “Je prends la chose en considération”. .# #,.# Etes-vous dans de mauvais draps? Vous consultez un avocat. .. Pour vous sauver de la prison, À vous prend en considération. # % Si vous soutfrez de dyspepsie, Du mal de ventre, de diphtérie, Le Docteur, après consultation, Prend votre cas en considération. X + # , Quand les filles ont un certain âge, Qu'on leur propose le mariage, _ Elles répondent à leurs garçons: “Je vais prendre ça en considération”. CORP RE Quand la Sophronie fait des guertons, Des ragoûts de pattes de cochon, Elle à l'oeil sur ses chaudrons: Elle les prend en considération. Æ % + Quand on s'en prend aux animaux, Qu'on les “pleume” jusqu'au dos, On ne fait aucune exemption: Pour eux, aucune considération. *k + % En’ terminant, chers lecteurs, | Permettez que le Goffeur, : Vous offre à tous l'expression De sa haute considération. Le GOFFEUR

deux de ses membres au Comité de la Survivance Française: messieurs Gas- ton Ringuet et Jean-Jacques Tremblay. Maitre Ringuet, c.r. est président géné ral de l’Union St-Joseph de Drum- mondville, Monsieur Tremblay est se- crétaire général de l'Union St-Joseph du Canada. Le président du Comité de la Survivance a souligné les mérites des deux nouveaux membres, lors de la réu- nion du bureau de la Survivance Fran- çaise tenue à l’Université Laval. Il a insisté sur l'importance de l’économique dans la vie nationale.

En Ontario

Au cours de cette réunion le Comité a décidé.de se faire représenter au grand Congrès que nos compatriotes franco-ontariens tiendront à Ottawa le 24 avril prochain. Au cours de ce Con- grès on évoquera la mémoire du regretté sénateur Philippe Landry, à l'occasion du centenaire de sa naissance, Le Comi- sera aussi représenté aux noces d’or de l'Association Canado-Américaine. Cette florissante société mutuelle d’as- surance-vie compte aujourd’hui plus de trente cinq mille membres, tant au Canada qu’en Nouvelle-Angleterre. Son président général, Maître Adolphe Ro- bert, de Manchester, siège au Comité de la Survivance depuis sa fondation en 1937. De grandioses célébrations au-

Noms des gagnants

Tirage hebdomadaire en fa- veur des abonnés dont Fabon- nement est en règle.

Gagnants de cette semaine:

Mme Bernadette Lord, Holyoke, Alta

E.-J. La Perle,

Winterburn, Alta C.-P. Schmidt, Calgary, Alta

Urgèle Leroux, St-Paul, Alta

Chacun de ces gagnants recevra un album de la Bonne Chanson, Com-

prenant trente chansons.

arrete

MERCREDI 3 AVRIL 1946

|

t la guerre

forcés d’atterrir en territoire espagnol,

[RER et des laines, etc. et la mise sur 1la liste noire des firmes espagnoles qui

.. De 1943 à 1944

De juillet 1943 à mai 1944, le gouver- |

Inement espagnol changea son statut

idéclaré de “non belligérance” en “neu-

[tralité” et, graduellement, il accrut l'ai-

ide qu'il nous accordait au détriment de iVAxe.

Ainsi, il hâta l'évacuation des réfu- giés alliés et des aviateurs tombés, faci- lita le départ d'Espagne à un nombre considérable de Juifs de Hongrie, d’Al- llemagne et des Pays-Bas, et il toléra, à un degré provocant même, de très im- portantes activités clandestines de e services d'espionnage secret dont le but |

|

î

rviv(

Organe de l'Association Canadienne-Française de l'Alberta EDMONTON, ALBERTA

‘L'heure d'été

Ottawa. L'hon. Paul Martin, secré- taire d'Etat, a déclaré aux Communes, qu'on laisse aux autorités provincales ! ou municipales la décision de mettre en vigueur l'heure avancée d'été.

Mémoire

| |

Nomination de Son Em. le cardinal Villeneuve

de sainte Thérèse

elle aurait 73 ans cette année.

était d'obtenir par la frontière des Py-| rénées une information militaire inesti- mable sur les mouvements et les dispo- isitions des troupes allemandes en Fran-! ce. Finalement, comme résultat d’une série de négociations que nous pressions pendant que l'Allemagne s'y opposait avec véhémence, l'Espagne mit l'embar- | go sur toutes les exportations de tung- stène à l’Axe, de février à mai, et décida de ne permettre, à partir de ce moment, que des livraisons en reconnaissance de dettes (qui cessèrent d'ailleurs, dés juin, au débarquement des nôtres en France). En même temps, le gouverne- ment espagnol décida de soumettre à arbitrage la question de l'internement ides navires de guerre italiens qu'on a- vait gardés pendant plusieurs mois aux ‘Baléares, de fermer le consulat alle- imand à Tanger et d’en expulser le per- |sonnel ainsi que d’autres agents axistes | soupçonnés d'espionnage ou de sabotage

| contre nous,

De 1944 ... À partir de juillet 1944, le gouverne- iment espagnol montra, à maintes re- | prises, tant par ses paroles que par ses

: désirs, que sa politique à notre égard ‘en était une de “neutralité bienveillan-

! (suite à la page 8)

ront lieu à Manchester les 12 et 13 oc- tobre 1946 pour marquer ce jubilé. Les noms des délégués du Comité à Man- chester et à Ottawa seront annoncés | un peu plus tard. ! Voyages dans l'Ouest

Le Comité a aussi élaboré des plans; pour assurer une forte délégation de Y'Est aux trois congrès que nos compa- triotes des Prairies tiendront cet été. L'Association canadienne-française d'é- ducation du Manitoba se reunira à St-; Boniface. On profitera probablement de lcette réunion pour inaugurer le poste La radio de Saint-Boniface. Aussitôt laprès auront lieu es congrès des Asso- ciations françaises de la Saskatchewan et de l'Alberta.

Semaine de la Fierté

A l'occasion de la Semaine de la Fier- ité nationale, le secrétariat de la Sur- vivance Française a distribué au Cana- aa et aux Etats-Unis plus de vingt-cinq lille imprimés sur notre problème ru- iral. De nombreuses associations ont adhéré à cette Semaine, de même que le Département de l'Instruction publi-

|

Détails de la loi du Crédit Social qui a été présentée à notre Législature

(Suite de la semaine dernière) . Deuxième partie

Laval, on remarquait monsieur Victor Doré, surintendant de l'Enstruction pu- ikenzie King a protesté aux Communes

Rappelé en Russie

Ottawa. Le lieutenant-colonel Gre- gory Popov, attaché militaire intérimai- re à l'ambassade russe d'Ottawa, a été rappelé en Russie.

Le lieutenant-colonel Popov a succé- au colonel N. Zabotin, attaché mi- litaire de l'ambassade, qui à été nommé dans le premier rapport intérimaire de la commission royale d'enquête comme étant la personne directement en char- ge de l’espionnage soviétique au Cana- da. Zabotin a aussi été rappelé en Rus- sie.

|

Les fermiers et la famine mondiale

Ottawa. La Fédération canadienne jd’agriculture a demandé au gouverne-

Cité du Vatican. Sa Sainteté le Pape a nommé Son Eminence le cardi- 1 nal Villeneuve, de Québec, à la Sacrée Congrégation du Consistoire. Paris. S. Exc. Mer Angelo-Giuseppe Son Eminence était déjà membre des | Roncalli, nonce apostolique en France, Congrégations des Sacrements, de la|a présidé, en la chapelle carmélite de Propagande et de la Fabrique de Saint- | Lisieux, la cérémonie qui a marqué le Pierre. jubilé d’or de la Rév. Sr Ste-Geneviève- ——"— |de-la-Sainte-Face, soeur de sainte Thé- Les k _ (rèse de l’Enfant-Jésus (Thérèse Mar- Une déclaration du = = Soeur Geneviève est âgée de 77 ans. cardinal MeGuigan La soeur aînée de sainte Thérèse, Mère i Ste-Agnès de Jésus, prieure du Carmel de Lisieux, qui est maintenant âgée de Toronto. Se A son TÉÉGUE au Canada |8, ans, a célébré son jubilé de diamant qui Jui e fait un accueil très chaleureux, en mai 1944. Si Thérèse Martin vivait, Son Eminence le cardinal McGuigan a déclaré que “maintenant, plus que ja- mais dans l’histoire du monde, l’éter- nelle vigilance est la condition de la liberté”. Il a résumé ainsi les impressions rap- portées de son séjour en Europe. “La paix n'a pas été instaurée dans le mon- de, et la liberté non plus n’est pas dans une situation sûre”. “En certains pays, la liberté n'existe plus et la population de ces pays ronge son frein sous une tyrannie étrangère. Un prélat chrétien ne saurait garder le silence quand il dé- tient des preuves de première main, comme j'ai pu en avoir, que les plus essentielles valeurs humaines sont ba- fouées”. : “Sans vouloir exprimer aucune opi- nion sur les aspects politiques de ce qui a été dit par M. Churchill, a continué le cardinal, je dirai qu’il a soulevé un problème auquel il faudra faire face tôt ou tard. Et je dirai également que nous, citoyens des démocraties, qui ap- précions à sa pleine valeur l'héritage | moral du respect chrétien de la per- sonne humaine, devons nous tenir sur nos gardes”.

liste” en face de la famine mondiale et a demandé la nomination d’une com- mission royale.

Dans un numéro présenté aux mem- bres du cabinet fédéral, la Fédération se prononce en faveur d’un ‘program- me de production sans limite” et sou- tient que les fermiers canadiens “ré- lpondraient joyeusement à cet appel Semaine de la Mutualité française du Urgent. Mais avec le manque actuel 6 au 11 mai avec la collaboration de nos 'de main-d'œuvre et à moins que la si- principales sociétés mutuelles d’assu- tuation économique ne s'améliore, ils rances-vies. Un concours aura lieu dans |Seront dans l'impossibilité de produire les maisons d'enseignement pendant le |* pleine capacité”. mois d'avril afin d'intéresser les élèves à cette Semaine et à nos problèmes éco- |[AU€ les autorités le laissent entendre, nomiques. Des orateurs et des écrivains | n'y a-t-il pas raison pour nous de pren- distingués souligneront l'importance de dre, en face de cette crise, la même ces problèmes, tant à la radio que dans attitude, le même enthousiasme dyna- la presse. mique que nous avons montré dans la production de matériel pour la guerre?”

Toujours selon le mémoire, le manque de main-d'oeuvre agricole est aujour-

que de la province de Québec et un grand nombre de maisons d'éducation. La Semaine se ciôturera le 6 avril au soir par une conférence à Radio-Cana- da de monsieur Georges Michaud, agro- | nome de Hull. ,

Le Comité a décidé d'organiser une

Hommage à M. Héroux

Le Comité a tenu à présenter ses hommages à monsieur Omer Héroux | qui vient de fêter ses noces d'or de! JOUA EME de même qu'à Maitre HE des difficultés financières toujours nest D AMOUFS, de Manchester, qui vient | grandissantes. d'être nommé procureur général de l'E-! tat de New Hampshire.

Outre le président, monsieur le Doc- teur Roméo Blanchet, de PUniversité |:

re, et les fermiers doivent faire face à

Tim Buck pris à partie

Ottawa. Le premier ministre Mac-

blique; monsieur Adrien Pouliot, doyen | contre une déclaration faite à une con- de la faculté des Sciences de Laval; |férence de presse par Tim Buck, leader monsieur Ernest-C. Desormeaux, d'Ot- inational du parti ouvrier-progressiste. tawa; monsieur le notaire Henri Bois- On a rapporté que M. Buck avait dit

ment d'adopter une attitude “plus réa-!

“Si la crise mondiale est aussi grave |

d'hui plus aigu qu'au cours de la guer-.

SOUN

nce

No 20

ais à Ottawa par les coopérateurs canad

Jubilé d'or de la soeur | Les coopérateurs français et anglais ont

Lens

tenu une réunion d'etude conjointe

La délégation rencontre M. Isley. Mémoire des Caisses populaires. Remarques en marge de la Commission d'enquête sur la taxation.

Ottawa. Le Conseil canadien de la ;donc les opinions de la très grande ma-

| Coopération, fondé à Québec au début

de février dernier, à tenu, du 18 au 21 mars à Ottawa, sa première grande réu- nion conjointe avec la Co-operative Union of Canada, organisme groupant les coopérateurs de langue anglaise du pays.

L'objet de cette réunion était de ren- contrer les coopérateurs de langue an- glaise pour discuter la question si con- troversée de la taxation des coopérati- ves. Elle avait aussi pour but de s'enten- dre sur la teneur du mémoire qu'on de- vait présenter au ministre des Finances, M. J.-L. llsley.

De fait, ce mémoire a été présenté à l'issue de la réunion, le 22 mars, au cours d’une entrevue que le ministre des Finances accordait aux représentants des coopératives.

À la suite de l'enquête

Depuis que la Commission chargée de faire enquête sur les activités des en- treprises coopératives a produit ses re- commandations au gouvernement fédé- ral, les coopératives en ont fait une étu- de attentive. Il s'agissait ensuite de

prendre une vue d'ensemble des recom- mandations de la Commission et d’'a- dopter une attitude commune quant aux suggestions Ge détail que l'on dé- sirait faire au ministre des Finances lui-même avant que le Parlement n’ap- porte des amendements à la loi de l'impôt sur le revenu.

Ce sont ces suggestions, étudiées et discutées au cours de la réunion con- jointe du Conseil canadien de la Co- opération et de l'Union coopérative du Canada, qui ont été présentées au mi- nistre des Finances, Elles représentent

La vie de Igor Gouzenko, ancien em- lployé de l'ambassade soviétique, qui à mis à jour l’activité des espions russes lau Canada, est en danger. La police | fédérale l'entoure, lui et sa famille, de iprécautions extraordinaires pour assu- ‘rer leur sécurité, mais le sort des autres |Russes qui se sont rebellés contre le des- potisme de Staline, est peu rassurant pour Gouzenko.

On sait que ces Russes ont été pour-

Ilaisser la moindre trace.

Les principales victimes L'une des victimes des agents de Moscou fut le général Walter Krivitsky, ancien chef de la police secrète qui fut

vert, de Québec: le R. Frère Antoine Bernard, de Moùtréal et M. l'abbé Al- bert Tessier des Trois-Rivières. Le se- crétaire, l'abbé Paul-Emile Gosselin, a présenté le rapport du travail accompli par le secrétariat depuis un mois. |

l'une des ch les pl d lassassiné dans la ville de New-York. que l'une des choses les plus condamna- in, vécut plusieurs mois sous la

bles résultant de la présente enquête |

jee tait M. Ki je | Protection de Ja Gendarmerie cana- Re ee AE 2e de a -ldienne à Pointe-Claire, dans la banlieue refusé de l’aide à un allié. M. King à,

Lite : # “ide Montréal. Il y a aussi le cas du gé- montré l'aide fournie par le Canada à la inéral Nicolas Koutopov, chef de la RSS légion du Tsar, à Paris, qui fut enlevé - vers 1935 et reconduit en Russie il idisparut. Cet incident eut presque pour effet de rompre les relations diplomati- lques entre la France et la Russie.

| Le général Alexandre Miller fut abat- tu en France par des agents de la Gué- ,péou, police secrète soviétique qui pré- icéda la N.K.D.V. actuelle qui, suivant Gouzenko, est active au Canada et par- ‘tout ailleurs. Léon Trosky, vivant en

peuple de cette province à produire et rendre au public qui ne sont pas princi- distribuer des biens et services en temps palement ou exclusivement dans le com-

Constitution et fonctions du Bureau et lieux requis. des commissaires de Crédit 15.—Dans cette partie, à moins que dépôts de crédit rendus disponibles à le contexte ne l'exige autrement, Îdes personnes comme réclamations de a--les “Certificats de crédit de V’AI- biens et services et en regard desquels berta” signifient des certificats de cré-;les institutions de crédit n’ont aucune dit issus aux institutions de crédit au- ‘réserve correspondante de monnaie. torisant un montant correspondant de! “Institutions de crédits” signifie dépôts de crédit, et issus sous telle for-|toute personne, corporation ou organi- me et tels numéraires que le Bureaulsation, dont l'occupation principale est pourra spécifier, aux fins de donner |de s'occuper de crédit, en tenant les effet aux provisions de la présente loi. comptes des dépôts de crédit de leurs

merce des dépôts de crédits; de même

e—“Dépôts de crédit” signifie des ce terme exclut la Banque du Canada

Let les caisses de crédit (populaires), fai- |sant affaire sous la loi des Caisses de crédit.

g—“monnaie courante” signifie les |monnaies frappées, les bons du Domi- \nion, les bons de la Banque du Canada, iles bons des banques en circulation en |Caanda et légalement reconnus comme [monnaie par la loi de la monnaie, la loi de la banque du Canada et la loi

b—“Bureau” signifie le Bureau des commissaires de crédit tel qu'il est pourvu ici.

c—le “Fonds consolidé d'ajustement de crédit” signifie un fonds de dépôts

clients, en transferrant les dépôts de |des banques.

crédits du compte de leurs clients à celui h—“Pouvoir d'achat’ ‘signifie la d'une autre personne, en échangeant monnaie courrante et les dépôts de cré- les dépôts de crédit pour de la monnaie |dit qui sont disponibles pour l'achat de courante, ou en rendant des dépôts de {biens et de services par le consomma-

‘exil au Mexique, a été la cible des assas- ‘sins de la Guépéou et il reçut des bles- sures qui causèrent finalement sa mort.

En Russie même, il y eut d’autres cas,

ë

À

Î

jorité des coopérateurs du Canada.

Mémoire des Caisses populaires Dans le mémoire soumis par les cais- ses populaires, on note avec satisfaction les recommandations de la Commis- sion qui s'est déclarée en faveur de l'exemption de la taxation pour les cais- ses populaires et les “Credit Unions” et l'on demande que la section 4 de Ia loi de l'impôt sur le revenu soit amen- dée de façon à déterminer clairement que ces institutions tirent leurs revenus principalement de prêts faits à leurs membres. On souligne qu'à la fin de 1944, il y avait au Canada 2,006 caisses populaires ou “Credit Unions” que le nombre de leurs membres était de près d'un million et que leur actif s'élevait à plus de $92 millions. Au cours de la mê- me année, ces organisations ont prêté à leurs membres un montant de $36 millions. Le mémoire des caisses popu- laires fait observer qu'elles n'ont pas d'adversaires et souligne le fait, men- tionné dans le rapport de la Commis- sion d'enquête, qu'aucun mémoire s’Op- posant à l'exemption de la taxation pour les Caisses populaires n'a été pré-

senté au cours de l'enquête officielle,

Mémoire des coopératives Quant aux autres organisations co- opératives, leur mémoire fait remarquer que les coopérateurs ne tiennent pas à répéter l'argumentation déjà faite au cours de l'enquête. Les coopérateurs tiennent seulement à faire certaines suggestions pratiques, après avoir étu- dié les recommandations de 1a Commis- sion. Ils insistent sur le fait que les co- opératives ne devraient pas être placées (suite à la page 8)

Gouzenko aura-t-il le même sort que plusieurs Russes célèbres?

:ko. Les espions russes, nous apprennent

les documents dérobés à l'ambassade soviétique d'Ottawa, avaient péremp- toirement ordonné à leurs agents ca- nadiens d'obtenir des informations se- crêtes du Canada, de la Grande-Breta- gne et des Etats-Unis sur l'énergie ato- mique, le radar appliqué aux navires de guerre et aux avions, des explosifs nou- veaux d’une grande puissance, la bom- be “V”, les périscopes américains et les

ichassés à l'étranger et en Russie au leffectifs militaires au camp de Val- cours des vingt dernières années pour | Cartier. Il était très important pour la ‘être finalement abattus comme des | Russie de connaître les effectifs de Vail- ;chiens ou pour disparaître à jamais sans |Cartier, afin de pouvoir se faire une

idée de la puissance des troupes cana- diennes-françaises. Les agents à la sol- de de Moscou devaient aussi fournir des informations sur les explosifs produits à l'arsenal de Vai-Cartier.

= Chronique de PA.G.F.A.

Concours

Les prix pour le Concours de Fran- çais commencent à entrer au Secréta- riat; nous avons reçu à date dix-huit paquets de volumes. De nombreuses souscriptions venues de l'Est promet- tent aussi que, cette année encore, les enfants seront bien récompensés de leurs efforts.

Il faut croire que le travail s'effectue dans les écoles avec la même ardeur que de coutume. Nous mettons en garde

y compris la disparition de 10 des 18 {contre une trop malheureuse habitude

membres du Conseil militaire suprême dans la purge de 1938. Parmi les per- sonnages victimes de cette “épuration”, on mentionne les maréchaux Tuchakev- sky et Jugarov, fusillés tous deux.

| On se rappelle qu’au point culminant de la purge, l'avocat de la poursuite so- viétique aux procès de 1938, Krilenko fut à son tour exécuté. Avant lui, a- ivaient été supprimés les vice-commis- saires Sokilonov et Kristinski. Tous ces

de faire sauter l'heure de français,sous le moindre prétexte. Ce devrait être le moment le plus sacré de la journée, après la demi-heure de catéchisme.

Journées de l'A.C.F.A.

Les souscriptions des Journées de l’A C.F.A. ne viennent pas rapidement. Sur quarante cercles, sept seulement ont envoyé leur contribution annuelle, et encore, sut ce nombre quatre n'avaient

gens ont compris que le glas avait tinté pas atteint leur objectif.

pour eux.

Peut-être plusieurs ont-ils jeté au pa-

de crédit géré par le Bureau des com- missaires de crédit en accord avec les provisions de la présente loi. |

| .d—“Crédit” signifie l'évaluation en

crédit disponibles à leurs clients; mais ce terme exclut toute personne, corpo- ration ou organisation dont l'occupation principale est la production ou la dis-

teur ultime. .

16— (1) A l'effet de satisfaire aux lfins de la présente loi, le Lieutenant gouverneur en Conseil nommera un

Pour obtenir. de nombreuses nier les circulaires reçues, et cela sans informations {même les avoir lues. . . Pas surprenant

Des faits étonnants sur les ramifica- qu'ils soient perdus quand on leur parie tions de l'espionnage soviétique dans le des réalisations et des projets de Y'A.

termes monétaires de la capacité du

tribution des biens, ou les services à (suite de la page 4)

monde ont déjà été révélés par Gouzen- CFA.

Page 2

La Survivance

| La Survivance

Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-109e rue, Edmonton, Alberta

lonts }s novembre 1928

Journa!t iräépendant en politique et entièrement con- sacré à la cause religieuse et nat’onale.

P.-E. Breton, O.M.I. Rédacteur en chef

PRIX L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest 82.00 par an: Etats-Unis et Québec, 82.50 par an;. Europe $3.00 par an. :

Organe Officiel de “L'Association Canadienne-Françalse de l'Alberta”

Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa.

MERCREDI LE 3 AVRIL 1946

A la source du mal

Certaines associations d’adultes ont ins- crit à leur programme l’aide aux jeunes délin- quants. C’est une oeuvre sociale et morale qu'on ne saurait trop encourager. Il ne suffit pas, en effet, de déplorer le mal, encore moins de dire qu’on s’en lave les mains. Puisqu'il existe, nous devons en tenir compte et essayer d'en limiter le mieux possible les conséquen-. ces.

Les jeunes délinquants ne sont pas écra- sés pour toujours sous le poids de leur faute. Même s'ils sont allés jusqu’au crime, leur dé- chéance n'est pas irréparable. Avec de l’aide et de la sympathie, plusieurs comprendront, plus tôt même qu'on ne le pense, le sens de la responsabilité, la beauté de la droiture mora- le; ils prendront goût à un travail utile et ser- viront ainsi l’ordre social contre lequel ils avaient cru pouvoir impunément se révolter.

Ces associations se proposent de faire mieux encore. Elles veulent prévenir le mal chez les jeunes qui se trouvent exposés, faute d’un vrai milieu familial, à toute sorte de mauvaises influences. Elles les encourageront à faire partie d'organisations ils pourront rencontrer des compagnons de leur âge, par- tager leurs travaux et leurs jeux, et s'inspirer ainsi de leur esprit.

Voilà, certes, d'heureuses initiatives. Quand elles offrent des garanties morales suf- fisantes, qu’il ne s’y cache aucun dessein d’embrigadement politique ou de propagande idéologique, nous devons, d’où qu’elles vien- nent, y applaudir. C'est en les multipliant de toute part qu’on enrayera cette véritable peste sociale, désignée parfois d’un nom af- freux: la criminalité juvénile.

Il faudrait aussi s'attaquer au mal dans ce qu’il a de plus profond, essayer de le guérir dans sa Source. Autrement, on risque fort d’y appliquer toujours les mêmes remèdes sans jamais le détruire. C'est un travail dont les résultats se feront attendre un peu; ils n’ap- paraîtront pas tout de suite aux esprits trop pressés ou avides de miracles; mais le temps venu, il donnera tous ses fruits.

Ün observateur remarquait, cette semaine encore, et après combien d’autres!, que la plu- part des jeunes délinquants viennent des foyers divisés.

De son côté, une femme qui s'occupe d'oeuvres sociales attribue la majorité de ces divisions au fait que trop de jeunes gens con- tractent mariage à l’étourdie, sans une prépa- ration suffisante. Au moment de s'y enga- ger, c’est à peine s'ils possèdent de ses obliga- tions une connaissance élémentaire. Il n’est pas étonnant alors qu'ils se trouvent un jour, en face de difficultés qu'ils ne savent surmon- ter et que, de mal en pis, ils finissent par re- noncer à leurs devoirs les plus sacrés.

S'il en est ainsi, pourquoi ne pas créer un peu partout des organisations —- elles pourraient prendre des formes diverses selon les différences de mentalité et de milieu afin de préparer les jeunes au mariage, les instruire convenablement de leurs tâches, de leur mission future? C’est une exigence de l'ordre familial et il est vraiment extraordi- naire qu’on s’en préoccupe si peu. De telles organisations existent déjà en certains coins du pays. On pourrait s’en inspirer, profi- ter de l’expérience acquise, car elles ont dé- donné des résultats excellents.

| Je sais bien que cette préparation appar- tient d’abord aux parents; mais puisqu'un trop grand nombre négligent de s’en occuper ou s’en montrent incapables, ne conviendrait- il pas de leur aider”?

Des foyers unis et heureux, voilà le grand remède à la délinquence juvénile.

HI est nécessaire de les préparer.

S. P.

4 CP SE 1 9 nn 0

En lisant les journaux

a Sd

Notre propre artisanat

L'EVENEMENT-JOURNAL. La région de Québec renferme une telle abondance d'oeuvres artisanales qu’il convient qu’une main directrice en ordonne les meilleures réa- lisations. Les produits domestiques les: plus usuels, le bois, la laine, le cuir, l'argile, servent de canevas à cette belle floraison des talents de chez nous qui se déploient dans les plus modestes ateliers. Les touristes ont su les découvrir et les mettre en vedette, bien avant qu'une organisation centrale soit venue guider leur effort et orienter leur destinée; aujour- d'hui la moisson est mûre pour créer l’art paysan de Québec et-en lancer les premières manifestations. Des foyers @artisanat se multiplient tout autour de la Vieille Capitale, l'Ile d'Orléans, sur la Côte de Beaupré, à la Baie Saint-Paul, pour en signaler quelques- uns, qui ne demandent qu’un peu de coordi- nation et de propagande pour établir une vé- ritable industrie domestique. Sur la rive sud du Saint-Laurent, le coquet village de Saint- Jean-Port-Joli donne l'exemple d’un centre artisanal dont les ouvrages et les produits ont acquis une renommée enviable par toute la province; ses maîtres-artisans ont conçu et réalisé une entreprise d’une fort belle inspira- tion à l’aide des éléments les plus simples mis

au service du génie inventif le plus fécond. Ce sont des artistes de l'artisanat québécois

. qui ont ainsi fait école en groupant autour

d'eux les plus habiles travailleurs de Ia ré- gion; leurs ateliers ont fabriqué des articles, des ouvrages, des oeuvres qui frappent autant par leur originalité que par leur qualité; des

noms déjà fameux se gravent dans l'esprit,

que la réclame répand aux quatre coins du pays. D’autres régions, d'autres milieux, tout aussi bien favorisés par la nature généreuse de Québec, se présentent d'eux-mêmes au plus grand déploiement de l’oeuvre artisanale; les sujets d'inspiration terrienne ou folkloriste sont fort goûtés du public qui s’éveille de plus en plus aux manifestations artistiques de chez nous,

Bilinguisme officiel et allocations familiales

LE DROIT. Près de 800,000 Canadiens français en dehors de la province de Québec, c'est un nombre important et respectable. C'est plus que la population totale de ia Nou- velle-Ecosse, du Nouveau-Brunswick ou du Manitoba; c'est presque autant que la popu- lation de l'Alberta ou de la Colombie britan- nique.

Pourtant, en ce qui regarde la rédaction des chèques d'allocations familiales, le gou- vernement fédéral agit comme si ces Cana- diens français n’avaient aucun droit à l’usage et au respect de leur langue. Ces chèques sont bilingues pour la province de Québec et unilingues dans les autres provinces.

Le ministère de la Santé nationale, mis au courant de l’illogisme de son attitude, ne sem- ble pas vouloir modifier sa politique. Il con- tinue d'ignorer le bilinguisme officiel, en ce qui regarde la rédaction des chèques d’alloca- tions familiales, auprès de toutes les mères de famille canadiennes-françaises qui vivent en dehors de la province de Québec. Il se com- porte comme si l'article 133 de l'Acte de l’'Amé- rique britannique du Nord avait un sens res- trictif et comme si le bilinguisme officicl n'existait pas.

La lutte contre les profiteurs

LE DROIT. M. Gordon a affirmé que le salarié moyen, au Canada, jouit d’un niveau de vie qui lui permet de s’accorder d’une facon normale tous ses petits bonheurs de l'existence qui sont la condition du bien-être et d’une bonne santé. Une telle déclaration n'aurait peut-être pas été émouvante en 1938, mais, en 1946, alors que les plus grandes civilisations du monde luttent encore d’une façon terrible pour leur survie, que l'Europe entière manque de pain, de charbon et de vêtements, cette simple constation en dit plus long que tous les discours ne pourraient le faire sur le bon- heur d’être Canadien.

Seuls les profiteurs, seuls les gangsters du marché noir et ces criminels qui avaient es- péré se construire une fortune aux dépens des conditions de vie des Canadiens ne seront pas d'accord avec M. Gordon, lorsqu'il insiste de nouveau sur la nécessité de garder le plafon- nement des prix tant qu'il y aura autant d’ar- gent en circulation dans le pays. Que ie gou- vernement cède aux pressions des profiteurs ‘sur ce point et, du jour au lendemain, tous les gagne-petits seront privés des produits essen- tiels à la vie. Ce sera la ruée aux marchandi- ses à coups de dollars et seuls ceux qui auront le plus de dollars à jeter dans la bourse des exploiteurs de ce cycle diabolique du profit à tout prix pourront continuer à vivre comme nous vivons tous aujourd’hui.

L'éducation religieuse au Canada

L'ACTION CATHOLIQUE. Un corres- pondant d'“America” écrivait, il y a quelques semaines, à cette revue une lettre dans la- quelle on trouve le paragraphe suivant: “Ce- pendant, en tous ces pays, le touriste obser- vera que les écoles établies et maintenues par les taxes du public et dont le but est d'’éduquer la jeunesse ne violentent pas la conscience chrétienne”.

Or, antécédemment dans l’article, il était question du Canada que le correspondant d’‘“‘America” classait parmi ces heureux pays.

Un lecteur de Winnipeg se charge de faire la mise au point suivante: ‘“Puisqu’un des pays auxquels on référait dans la lettre était le Canada et puisque quiconque ne dit mot consent, il faut affirmer que la situation des parents catholiques au Manitoba est pire que celle des parents catholiques aux Etats-Unis. Ici, nous érigeons et entretenons nos propres écoles, payons des taxes sur nos propres im- meubles scolaires et payons en outre des taxes pour les écoles publiques”.

Voilà la situation que l’on fait aux catho- liques en certaines provinces du Canada. Elle est trois fois inique et injuste.

Questions de vocabulaire

LE SOLEIL. Le correspondant du “So- leil” à Ottawa annonçait samedi dernier qu’u- ne question de vocabulaire retardait la créa- tion d’un “Ordre du mérite canadien”. Ils’a- git de savoir s’il sera “royal” ou ‘“‘démocrati- que”, ce qui signifie sans doute qu'il s’agit de savoir si les décorations seront décernées par le Roi ou par le gouvernement du Canada Nous croyons exprimer l’avis de la majorité de nos lecteurs en souhaitant que ce soit le gou- vernement canadien, au nom du peuple cana- dien, qui décerne les décorations de l’“Ordre du Mérite”, quel que soit son nom. Ce nom, il devrait être très simple et tel qu’on puisse lui donner à peu près le même sens en français et en anglais avec les mêmes mots ou presque. Ainsi, “Ordre du Mérite” et “Order of Merit” sont de parfaites équivalences, A ce propos, quiconque à quelque souci du français regrette que l’on ait affublé officiellement l'aviation canadienne de cette étrange appellation: C.A. R.C. qui signifie: corps d'aviation royal du Canada ou corps d'aviation royal canadien. C’est une traduction littérale de l'anglais: Royal Canadian Air Force. Pourquoi pas cette désignation très simple et très française, que tout le monde comprendrait: l'aviation can2- dienne. ù

Coopération chez les Canadiens:

français de notre province

| M. Paul Sicotte, de Falher, Alber

ta, en donne un bref apercu au

| cours d’une entrevue publiée par la Revue “Ensemble”

Par Louis-Joseph Marcotte

“Nous assistons présentement à un grand réveil des Canadiens français de l'Ouest en général et de l'Alberta en particulier, Si nous réussissons à former les chefs de file dont nous avons un si urgent besoin, nous pourrons affirmer | leate davantage dans les faits notre

gué de l'Alberta à la réunion des co- opérateurs de langue française, lors d'une entrevue qu'il a bien voulu nous | accorder à la suite des délibérations du congrès.

Grand, mince, avec des yeux qui Sa- vent regarder un interlocuteur en face, M. Sicotte est encore un tout jeune homme dont la valeur n’a pas attendu nombre des années. Il parle avec l’as-

surance de quelqu'un qui connait son

| que nous déclarait M. Paul Sicotte, délé- affaire et la sincérité un peu ne |

‘leur caüse. M. Sicotte est le gérant du |

l'un des ‘principaux chefs du mouve- | ment coopératif franco-albertain. !

La dernière séance venait äe se ter- | miner au cours de laquelle avait 46 fondé le Conseil canadien de la Coopé- ration, lorsque nous avons engagé la conversation dans le “lobby” du Châ-

vous du Québec, nous allons nous sentir moins isolés.

—Quel est le pourcentage de la popu- lation canadienne-française de l'Alber- ta?

—Les Canadiens français comptent

‘opératif y a été pour quelque chose?

+

réalisations à son crédit chez nous. :

Bien que le mouvement n'ait pris naissance dans nos régions qu'en 194, il s’est développé assez rapidement. Pre- nons chacun des secteurs.

L’Alberta compte un total de 169 caisses populaires dont 22 ont été orga- lnisées par les nôtres. Ces derniers grou- lbent 3,199 membres et ont un actif de $352,647.

Sur les 110 coopératives de consom-

pour un peu moins de 7 pour cent de la [mation opérant dans notre province,

population de notre province,

soit 6.7 |[les Canadiens français en possèdent 12 inaltérable volonté de vivre”, voilà ce | p.c. pour être exact. Ils sont établis dans qui rallient 2,105 membres et qui font

trois régions principales. I1 y a d'abord lun chiffre d'affaires annuel de $975,000.

le district de la Rivière-à-la-Paix, à 300 milles d’Edmonton; sont groupés en-

Pour ce qui est des coopératives agri- coles, sur un total de 109, nous n'en

viron 6,000 Canadiens français. La lavons que 3. Mais elles comptent 1,584 deuxième région est située à 150 milles [sociétaires et font un chiffre d’affaires au nord-est d’Edmonton; c'est le dis- [qui s'élève à $1,120,000.

trict de Bonnyville-St-Paul. Enfin, un

—A, Falher même, j'imagine que vous

troisième centre à Legal-Morinville [comptez plusieurs organisations coopé-

comme noyau. Il s'agit de trois régions agricoles, n'est-ce pas?

ratives? ru _-Nous en avons six. Il faut dire que Falher est une paroisse d'environ 200

Oui, nos compatriotes: s'adonnent |familles, et que certaines coopératives presque exclusivement à l'agriculture, recrutent des membres en dehors de la

céréales: blé, avoine, orge; on y cultive aussi les graines fourragères. Tout de même, depuis quelques années, on S’0- riente de plus en plus vers la culture mixte.

—Y a-t-il longtemps que les Cana- diens français sont établis en Alberta?

—Dans le district que j'habite, celui de Riviére-à-la-Paix, les premiers co-

des gens convaincus du bien-fondé de | bus particulièrement à la culture des jlocalité, Voici quelques chiffres:

1) Nous avons une caisse populaire iqui groupe 176 sociétaires; | 2) Les enfants des classes ont leur caisse scolaire; ils sont 215 à en faire

ipartie. Ces jeunes, dont l’âge ne dé-

lpasse guère 12 ou 13 ans, ont réussi à jramasser en l’espace de deux années la jolie somme de $1,000.

3) Notre magasin coopératif est l’un

teau Frontenac. Après avoir allumé nos |lons sont arrivés vers 1913-1914. Mais des plus importants magasins coopé- cigarettes à la même allumette, nous le gros mouvement de colonisation s'or- :ratifs de la province. Il compte 398 avons tout de suite demandé à M. Si- | ganisa juste avant la fameuse crise éco- membres canadiens-français, et son

cotte de nous faire part de ses impres-

= coopératif de Falher et il est Ï Léon,

—Je suis particulièrement heureux, dit-il de la tournure des événements. Il est temps que nous nous sentions tous , unis dans la communauté d'un même idéal. Grâce au Conseil canadien de la | Coopération, nous autres de l'Alberta, |

nomique, Va sans dire que nos gens ont “mangé de la misère” à cette épo- que. Ce fut une rude épreuve pour eux. Depuis la guerre cependant, la situa- tion a changé. La plupart des cultiva- teurs ont pu s'acquitter de leurs dettes et il leur est permis maintenant d'envi- sager l'avenir avec confiance.

_—Je suppose que le mouvement co-}

Le Saint Evangile |

Le dimanche de la Passion |

EVANGILE i (S. Jean, chap. VIII, v. 46 à 59) à En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs: : Qui de vous me convaincra de péché? Si je vous dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu, et vous ne les écoutez pas, parce que vous n'êtes point nés de Dieu. Les Juifs lui répon- dirent: N’avons-nous pas raison de dire que vous êtes un Samaritain et un pos- sédé? Jésus reprit: Je ne suis point un possédé; mais j'honore mon Père; et vous, vous me déshonorez. Pour moi, je ne cherche point ma gloire: un autre

{ 4 = allons nous sentir plus près de | |

- en prendra soin, et me fera justice, En

vérité je vous le dis, si qu’elqu’un garde :ma parole, il ne mourra jamais. Les Juifs Jui dirent: Nous voyons bien imaïintenant que vous êtes un possédé. Abraham est mort, et les Prophètes aussi, et vous dites: Celui qui garde ma parole ne mourra jamais. Etes-vous plus grand que notre père Abraham, qui est, mort, et que les Prophètes, qui sont | morts aussi? Qui prétendez-vous être? | : Jésus leur répondit: Si je me glorifie| |moi-même, ma gloire n’est rien; celui: qui me glorifie, c’est mon Père. Vous! dites qu’il est votre Dieu, et néanmoins | | vous ‘ne le connaissez pas; mais moi je le connais, et si je disais que je ne le! |Connaïis pas, je serais un menteur com-! me vous. Maïs je le connais, et je garde | [sa parole. Abraham votre père a désiré ! |avec ardeur de voir mon jour; il l'a vu, | iet il en à été comblé de joie. Les Juifs! lui dirent: Vous n'avez pas encore cin- ; quanie ans, et vous avez vu Abraham? : 13 ésus leur répondit: En vérité, en vérité |Je vous le dis, j'étais avant qu’Abraham | fât né. A ces mots ils prirent des pierres

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pour les lui jeter; mais Jésus se retira, et sortit du Temple. REFLEXIONS

Voulez-vous savoir si vous appartenez à Dieu? Examinez quelle impression sa parole fait sur votre coeur. Elle vous commande d’aspirer au ciel, de réprimer les désirs de la chair, de mépriser la

gloire du monde, de ne pas envier les | biens du prochain, de faire l’aumône:

jugez-vous d’après cela. Heureux celui qui garde la parole de vérité! Il ne mourra point. Que craignons-nous plus que la mort? Que désirons-nous plus que d'en être à jamais délivrés? Or la mort du corps n’est une mort véritable que pour les pécheurs, parce qu'elle est pour eux le passage de cette vie à une éternelle séparation de Dieu, à un supplice sans mesure.

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4) Nous avons également l'élévateur idu Pool qui a fait des affaires l'an der- nier pour le montant de $125,000.

5) Notre coopérative de production, qui s'occupe en particulier de l’expédi- ition du bétail groupe 445 membres et |fait un chiffre d'affaires de $350,000.

, 6) Une coopérative pour la vente des graines de semences (luzerne, etc.) a vu ‘son chiffre d’affaires s'élever l'an der- hier à $115,000.

: -Le gouvernement provincial est-il favorable à la coopération?

Ÿ —Oui. En général, il voit la coopéra- :tion d'un très bon oil. Peut-être aime- ,rait-on cependant qu’il manifeste plus de sympathie pour la minorité françai- 8e ... ,

Puis, après avoir souligné le beau geste des citoyens de la province de Québec qui ont souscrit généreusement |pour l'érection de postes français de :Tadio dans l'Ouest, M. Sicotte termine ‘l'entretien sur les paroles que nous a- vons rapportées au début il dit sa confiance en l'avenir des nôtres dans les provinces des Prairies.

! Pour notre part, en quittant notre \interlocuteur, nous éprouvions un réel sentiment de fierté. Avec l'auteur de Maria Chapdelaine, nous ne pouvions que nous réjouir à la pensée que “ces igens sont d’une race qui ne sait pas |mourir”.

ie Louis-Joseph MARCOTTE Î

(Revue Ensemble)

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Pour moi, je ne crains pas de le dire,

__Gertainement. Les Canadiens fran- |si j'étais absolument forcé de choisir, fais attendent beaucoup de la coopéra- pour mon enfant, entre savoir prier et Ition. D'ailleurs, celle-ci a déjà plusieurs |savoir lire, je dirais: qu'il sache prier!

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MERCREDI 3 AVRIL 1946

Chez les Chevaliers

de Colomb Conseil

La Vérendrye

L'Ordre des Chevaliers de Colomb n'est pas une société tout à fait secrète dans le vrai sens du mot, puisque l’évé- que l'archevêque du diocèse est tou- jours libre de venir assister aux assem- blées ou aux initiations même s’il n’est pas membre de l’ordre. Etant une socié- catholique, et surnommée le bras droit de l'Eglise en Amérique à cause

ça ne se trouve pas comme des candi- dats de chevaliers de Colomb. Allons “sa mère”, y parait que c'est au foyer qu'il faut commencer la formation d'un prêtre; donc, s'il y a pénurie de prêtres il y a quelque chose qui manque au foyer. Je n'ai pas l'intention de “fure- ter” je n'ai pas d'affaire, et puis ce n'est pas à moi de lancer la première

| |

des grands services rendus à la hiérar- pierre. Son Excellence nous a donné chie, presque tous les hauts dignitaires |toute une recette mardi soir dernier, et en sont membres actifs. Son Excellence | chères lectrices ne soyez pas surprises Mer MacDonald, archevêque d'Eëmon- Îde voir les Chevaliers de Colomb com- ton, avait été spécialement invité à no-|mencer à faire un nettoyage dans les tre dernière assemblée et à peine!paroïsses; et gare aux “Funnies”, aux

avions-nous terminé l'audition des rap- ports d'usage et traité des affaires nou- velles sur l'agenda que Son Excellence

se présente à la porte qui lui fut toute

grande ouverte à l'instant. Monseigneur fut reçu avec grand respect et dignité et avec beaucoup d'admiration surtout lorsque nous apprenions au cours de sa causerie qu’il arrivait d'un voyage de 250 milles en auto. Son Excellence ne manque jamais à un rendez-vous fixé; elle est la ponctualité même. Monsei- gneur avait fait ce voyage seul, condui- sant son automobile lui-même par des routes en très mauvais état, ce qui au- rait constitué une journée de travail pour un chauffeur de service ordinaire; mais Jui, oubliant ses fatigues, s’en vint directement chez nous pour se rendre à notre invitation à l'heure indiquée. Quel exemple de ponctualité, et quelle assi- duité et tenacité au travail. Il n’est plus jeune et sa santé quoique paraissant - florissante ce soir-là n’a pas toujours été des plus robustes. Notre Grand Che- valier, Alphonse Sylvestre, lui présenta nos hommages respectueux et en ter- mes très choisis il rappela les traditions du pays des ancêtres, lorsque durant sa jeunesse le curé faisait la visite de pa- roisse dans les premiers jours de jan- vier et que les paroissiens appellaient aussi la visite de la quête de l'Enfant- Jésus; parce que aussitôt la bénédiction du pasteur respectueusement reçue à genoux, on Se levait et la famille entière lui présentait des cadeaux aporopriés soit en argent, soit en provisions de tou- tes sortes. Aussitôt les paroles de bien- venue terminées, Je trésorier du Con- seil présentait à Son Excellence un chèque de deux cents dollars. M. G.-A. Thibault n'avait pas été très explicite dans ses remarques et Monseigneur pour le taquiner, lui demanda si c'était un cadeau personnel et lorsqu'on lui dit que nous désirions faire une contribu- tion à l'oeuvre diocésaine du séminaire, Son Excellence nous répondit qu'il ap- préciait beaucoup cette générosité et ce geste de la part des Chevaliers de La Vérendrye, mais ajouta-t-il: “Donnez- moi plutôt du matériel pour faire des prêtres; que voulez-vous que je fasse avec cet argent si vous ne m'’envoyez pas de sujets au séminaire: je vous échan- gerais vitement ce chèque pour un can- didat à la prétrise”.

Bien chers lecteurs, nous avons appris ce soir-là que nous ne pouvons pas pro- duire des prêtres avec des piastres. Son Excellence nous fit un appel et nous en- rôla comme propagandistes pour lui trouver des ouvriers à sa vigne. I1 nous fit part des grands besoins du diocèse et même des paroisses déjà bien éta- blies et qui n’ont pas de prêtres rési- dents. Mais des candidats à la prétrise

Pi AN eme

Car

CBK, Watrous, Saskatchewan 540 kies. Emissions françaises et bilingues Pour la semaine du 7 au 13 avril 1946

Dimanche 7 avril

Sh. 30 a.m. Semences et Floraisons. 8h. 30 pm. Sunday Night Show 10h. 00 p.m. Le concours littéraire.

Lundi 8 avril

12h. 15 pm. Radio-journal.

3h. 15 p.m. La Fiancée du Commando. Sh. 45 pm. Un Homme et soh Péché. 5h. 40 p.m. Bulletin de nouvelles.

Mardi 9 avril

12h. 15 pm. Radio-journal.

3h. 15 pm. La Chanson française 3h. 45 p.m. Un Homme et son péché 5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles

Mercredi 10 avril

12h. 15 pm. Radio-journal.

3h. 15 p.m. La Fiancée du Commando. 3h. 45 pm. Un Homme et son Péché. 5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles.

| Jeudi 11 avril \

E 12h. 15 pm. Radio-journal. 3h. 15 p.m. La Chanson Française 3h. 45 p.m. Un Homme et son Péché. 5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles.

Vendredi 12 avril

2h 15 pm. Radio-journal.

: 3h. 15 p.m. La Fiancée du Commando. ! 3h, 45 pm. Un Homme et son Péché. : 5h. 40 b.m. Bulletin de nouvelles.

Samedi 13 avril

: 9h. 30 am. Le questionnaire de la jeu- | _nesse, | | ‘Mh. 15 am. Radio-journal. | 4.30 pm. Le quart d'heure de la bonne chanson.

10 h. 30 pm. Céleste et Valentin.

Watrous, 26 mars 1946.

pee lectures de toutes sortes, puis gare au premier petit gars qui va venir se plaindre à son père de ce que la ‘isoeur lui a fait perdre son temps au catéchisme et gare aussi à celui qui va trouver “à redire” du sermon du curé après ce temps-ci. Les Chevaliers ont aussi promis à Monseigneur de se faire propagandistes de la bonne lecture et “La Survivance” sera à la place d’hon- neur au foyer dorénavant.

La campagne de recrutement prépa- ratoire à notre initiation bat son plein et quel beau matériel se présente-t-il! aussi remarque-t-on les noms de jeunes gens bien élevés, avec éducation de col- lège; quelle acquisition pour le conseil! Chers lecteurs, savez-vous quel entrai- nement précieux vous pouvez acquérir chez nous? Ne sommes-nous pas trop timides nous.les Canadiens français. Ne souffrons-nous pas trop de complexe d'infériorité. Ne craignons-nous pss de nous lever pour prendre part à le dis- cussion dans les assemblées de tous gen- res; et ne sommes-nous pas trop pressés de céder notre place aux autres lorsqu'il s'agit de remplir les cadres à la com- mission scolaire ou au conseil murici- pal. Est-ce par manque de talent que nous ne nous occupons pas de la chose publique, du civisme? Non, chers amis,

GIROUXVILLE

Le 30 mars 1946, 110 élèves du grade 1X de Donnelly et quelques-uns de Gi- rouxville ont fait un pèlerinage pour demander la disparition des maladies qui affectent les élèves et pour obtenir succès dans leurs études.

Le 29 mars dernier était baptisé Jo-

et Mme Oliva Dufresne; M. Gaston et Mile Gracia Charest, oncle et tante de l'enfant, lui servirent de parrain et de imarraine. M. Benjamin Charest repré- sentait son fils Gaston, pas encore re- venu d'outre-mer.

+ Æ %

Les 27 et 28 mars 1946 M. Henri Si- mard de Jean-Côté arrivait avec un puissant tracteur et il eut l'occasion d'en connaitre la force en accomplissant un beau travail de nivellement autour Îde notre salle paroissiale.

KR Ok %

M. Georges Chouinard, licencié de l’armée, est en train de s'établir sur la :belle demi-section qu'il a acquise au ‘tie pour enseigner à Tangente.

FO % +

arrivée dernièrement pour remplacer Soeur Marie de St-Louis Philippe, par- Îtie pou renseigner à Tangente.

+ %

La nouvelle religieuse est soeur Marie de St-Antoine. Elle arrive directement du Noviciat St-Laurent, près de Mont- réal. C’est une musicienne. Déjà quel- iques élèves prennent @es leçons de mu- sique, avantage bien appréciable.

t 0

seph-Arthur-Roger Dufresne, fils de M.

Une nouvelle religieuse Ste-Croix est:

La Survivance

CALENDRIER

DES COUPONS DE RATIONNEMENT

DU CONSOMMATEUR

nous ne manquons pas de talent; nes gens ont toutes les qualités voulues: mais par manque d'entraînement ils sont timides. Une chance exception- nelle vous est offerte au sein de la che- valerie vous serez encouragés à pren-

dre part aux discussions durant nos!

assemblées et vous serez surpris comme la pratique perfectionne. Lisez l’histoi- re des conseils de Chevaliers de Colomb et vous y verrez des quantités d'hommes qui ont fait un grand succès de leur vie à l’entrainement reçu au sein de leurs conseils,

Jos. Nadeau a passé le soin ce la chèvre à Robert Croteau et Ti-Jos Vil- leneuve et ces derniers sont à l’engrais- ser pour l'initiation et Jos. peut main- tenant s'occuper plus activement de son oeuvre favorite qu'il introduisait au conseil il y a quelque temps passé. C’est celle des transfusions de sang; et déjà plusieurs membres se sont pré- sentés à la “Blood Bank” et y paraît que tous s’en trouvent bien après leurs expériences; même le petit Ferd en & “r'gagné” depuis sa dernière saignée. En voici une belle oeuvre humanitaire

celle-là; l’espace manque pour vous en

donner tous les détails mais ce dont il s'agit, c’est de téléphoner à Jos. Nadeau au numéro 28475 ou Arthur Saint-Pierre au numéro 27803 et ces derniers vous diront de quoi faîre et si vous vous pré- sentez à l’hôpital pour une saignée et sauver la vie d'un des nôtres, de grâce ne prenez pas de bière pour vous -don- ner du courage, c’est pas nécessaire, {Jos. Brault vous dira que ça fait pas mal. Il ne faut non plus manger avaut une transfusion de sang,

On m'informe que le prochain diner du Conseil La Vérendrye aura lieu le 8 avril à l’hôtel Corona à 12h.15 après- midi, et à ce dernier dîner sont admis tous les membres et leurs amis; donc, téléphonez à Jos. Nadeau 28475 pour votre réservation. À ce dîner, nous au- rons comme invité d'honneur le R. P. Jubinville, omi,, le prédicateur de re- nom qui à prêché tant de retraites dans notre province. Il est du Manitoba il est en charge des retraites fermées, il est aussi sur l'exécutif de la radio française au Manitoba. N’ayez pas peur, il ne vous dernandera pas d’argens puis- que là-bas ils ont collecté au delà de |leur objectif et je comprends que leur

‘poste de radio est déjà en construction sinon terminé, Le Rév. Père nous cau- sera du fonctionnement de la radio française et vue que c’est un sujet qui occupe tous nos gens venez l’entendre le 8 avril tout en dégustant un somptu- eux repas dans une belle salle spéciale- men réservée pour nous exclusivement; \ Vous serez aussi en bonne compagnie et ça ne coûtera que .60 sous. Ponctualité.

AVRIL

SUCRE-CONSERVES S5 COUPON DE BEURRE RS COUPON DE VIANDE 31

4

SUCRE-CONSERVES S6, S COUPON DE BEURRE R6 COUPON DE VIANDE 33

Les engagements du

Valables

7

Valables

Canada et le manque

de ble dans plusieurs pays étrangers

Il est dit dans le numéro de février de la Revue mensuelle canadienne du blé, que pour répondre à la demande ur- gente de blé dans le monde, la plupart des pays ayant un gros surplus de cette céréale pour l'exportation, ont mis en oeuvre ou sont en train d'établir des plans et des régimes ayant pour but d'augmenter la quantité totale de blé jentrant dans les voies de l'exportation. Les engagements pris par le Canada sous ce rapport sont maintennat si éle- vés qu'il va falloir réduire la consom- mation intérieure, du moins en ce qui concerne l'alimentation des bestiaux. En outre, si nous voulons remplir tous nos engagements, il faudra réduire les stocks de blé à 1a fin de l'année agricole courante au plus bas minimum qui per- mettra de subvenir à tous les besoins

FALHER

Baptémes:

Le 31 mars, Marie-Josèphe-Anne- Thérèse Garand, née le 13 du même mois, enfant de M. et Mme Alphonse Garand. Parrain et marraine: M. et Mme Albert Dupuis.

Le même jour, Marie-Sylviane-Julia Verstraete, née le 22 février, enfant de M. et Mme Elie Verstraete. M. et Mme Lucien St-Arnaud représentaient le parrain et la marraine, M. Wilfrid Pa- quette et Mile Rolane Verstraete.

CO |

M. et Mme Arthur Aubin ont eu la douleur de perdre, dimanche dernier, leur bébé Marie, née quelques jours au- paravant à l'hôpital de Mclennan. Nos sympathies aux parents éprouvés.

+ % x

M. et Mme Martial Lauzon partaient récemment pour un voyage dans l'Est du Canada et des Etats-Unis.

* % +

Dimanche le 24 mars, nous avions le bonheur de recevoir la visite de M. Marc Meunier du Service de la coloni- sation aux Chemins de fer nationaux. M. Meunier avait accompagné le con- tingent de colons arrivés récemment de l'Est. Dimanche soir, à la suite d’une partie de cartes organisée par la Cham-

jusqu'à ce que la nouvelle récolte soit rentrée.

Comme on prévoit que les stocks de blé resteront insuffisants après la fin de l’année agricole, les Etats-Unis et l'Australie annoncent qu'ils ont relevé leur objectif de production pour l’an- née prochaine. Pour aider à faire une distribution équitable des maigres ap- provisionnements de blé, le Royaume- Uni a réduit volontairement ses impor- tations pour que l’on puisse expédier une plus grande quantité de blé aux pays qui souffrent de la famine ou qui sont sous-alimentés. En outre, le taux de biutage sera graduellement porté à 85 pour cent.

Pour connaitre la quantité que le Ca- nada pourra exporter aux pays néces- |siteux du monde, pendant le dernier semestre de l’année de l'accord actuel, [on se basera sur les approvisionnements ide blé qui restent au 31 janvier 1946. Depuis le mois d'août 1945, tous les moyens de transport, les élévateurs, les meuneries, ont travaillé à plein rende- ment pour livrer du blé et de la farine de blé pour l'exportation outre-mer, La quantité mensueile moyenne fournie a été de quelque 35 millions de boisseaux. A l'heure actuelle, le Royaume-Uni a la priorité sur toutes les expéditions de blé canadien, et les autres commandes ne seront prises en considération que lors- que la demande anglaise aura été satis- faite.

Les femmes dans la

diplomatie britannique

Londres. Le secrétaire au Foreign- iOffice, Ernest Bevin, a déclaré aux iCommunes que le gouvernement tra- vailiste a décidé d'admettre les femmes dans son service diplomatique. Il a fixé ts limite de 10 pour 100 au nombre des femmes qui seront acceptées par suite de nouveaux examens. Il ajouta qu'on ere un “interdit général sur le mariage” qu'on ne lèvera que dans

l

j “des circonstances exceptionnelles”.

:

Filiale du Conservatoire à Québec

Québec. M. Wilfri& Pelletier, chef

{d'année en année,

Page 3.

THE

Conventum des anciens de l'Hospice de Lévis

Les religieuses de l'Hospice Saint- Joseph-de-la-Délivrance, de Lévis, pré- parent pour le mois de juin, un grand conventum de tous leurs anciens élèves.

S'il s'en trouvait parmi les lecteurs de ce journal, les religieuses de l'Hospi- ce seraient heureuses d'avoir les adres- ses de leurs anciens élèves, pour les in- viter au conventum.

On peut faire parvenir noms et adres- ses à la supérieure de l’Hospice de Lé- vis ou au Comité du Conventum (Case postale 262, Québec).

Communiqué.

Un geste intelligent

Oslo, Des mililers de ménagères d'Oslo portant des bannières disant: “Nous ne voulons pas de dictature dans

les ports” ont traversé un cordon d'’a- |

gents sur les quais d’Oslo, sont montées à bord du navire espagnol “Dicto” et ont commencé à décharger elles-mêmes la cargaison de tomates que les débar- deurs avaient refusé de décharger parce que le “Dicto’” était un navire de Franco.

Les chefs du mouvement ont dit que

|

|

Ge que nous coûtera l’armée de Fair

Toronto. Le ministre de l'air, M. Gibson, a annoncé que le Canada con- sacrera annuellement $59,150,000 pour maintenir une armée de l'air de paix de quelque 30,000 hommes.

Dans un discours qu'il à prononcé à Toronto, devant les membres du Toron- to Empire Club, M. Gibson a dit que le coût annuel de l'entretien d'une armée régulière de 16,000 hommes serait de $55,650,000. Une force auxiliaire de 4,500 hommes coûterait annuellement $3,000,- 000 et une force de réserve de 10,000 hommes apportera une dépense addi- tionnelle de $500,000.

Avant la guerre, une force aérienne de 4,000 hommes coûtait annuellement au pays environ $7,000,000.

t M. Gibson a développé dans son dis- cours les points suivants:

1.—L'existence de la bombe atomi- que ne change rien au fait que l’armée

laérienne soit encore la première ligne

de défense;

2—L'aviation canadienne construira des appareils à: jet sur des plans cana- iens;

3—Le collège d'aviation de Toronto

les ménagères n’ont pas pris cette me-; sure par sympathie pour Franco mais {travaillera en coopération avec les insti- tout simplement pour sauver la nourri- | tutions similaires des autres services de

ture.

Bourses d’études du Pacifique Canadien

Comme par les années passées, ainsi que vient de l'annoncer le vice-prési- dent du Pacifique Canadien, M. W.-M. Neal, deux bourses d’études comprenant chacune cinq années de cours à l'Ecole Polytechnique ou à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, toutes deux affi- liées à l'Université de Montréal, seront allouées, par voie de concours, aux ap- prentis et aux employés inscrits sur la

liste àes employés permanents de ia compagnie ayant au moins 21 ans, et

aux fils mineurs des employés.

Les examens commenceront le 23 sep- tembre et les bourses seront attribuées aux candidats qui, étant munis d'un certificat de la compagnie, obtiendront la plus haute moyenne.

Ces bourses seront de plus renouvelés

Les demandes de certificats permet- tant aux apprentis de prendre part aux examens de concours devront être fai- tes à M. F.-J. Curtis, Superintendent of Pensions and Staff Registrar, Gare Windsor, Montréal.

l'armée canadienne;

4—Une nouvelle échelle de salaires pour les membres des forces aériennes est actuellement à l'étude dans un co- Imité; .

5—Les cinq premières des 15 esca- drilles auxiliaires prévues seront orga- nisées bientôt à Montréal, à Toronto, à Hamilton, à Winnipeg et à Vancouver.

Avouer ses torts, c’est prouver modes- tement que l'on est devenu plus rai- sonnable.

ARBRES FRUITIERS

Assortiment complet de variétés de Pommiers No 4 d'été, d'automne et d'hiver, aussi Gadeliers (rouges, noirs et blancs), Grosellliers, Vignes à raisin, Bleuets cultivés (myrtilles), Framboisiers et Fraisiers.

Liste de Prix sur demande

| 28 Téléphone *LAncaster 4191 W-HPERRONx SE" ; GRAINETI RS & PEPIN lÉRISTES à 1935 BLVD.STLAURENT MONTRÉAL

bre de Commerce de Falher, M. Meunier [d'orchestre de l'Opéra Métropolitain de |

nous chanta quelques chansons Cana- Ke vork et directeur du Conservatoire diennes; puis il s'adressa à la popula- |. vincial de Musique et d'Art dramati-

tion. Son amabilité lui gagna tous les] que, à Montréal, a inauguré à Québec, coeurs. Nous souhaitons que des con- une filiale du Conservatoire.

+ + | On ait que M. Joseph Marceau a ven- | ‘du dernièrement sa propriété au village | let qu’il se prépare à retourner sur une:

: ferme.

LAMOUREUX

M. Théodore Rémillard a enfin ouvert Une abondante chute de neige a de | les portes de son vaste et magnifique | nouveau détrempé les chemins qui com- magasin nouveau; les clients y trouve- !mençaient à sécher. Mais avec le soleil

lront en abondance place et lumière; ‘ardent qui luit dans un ciel sans nuage, |

‘c'est certainement une bâtisse qui fait.les routes seront bien vite en bon état honneur à Girouxville. pour ia circulation.

| # #% EE # +

| Mme Olivier Landry, accompagnée de! M. Maxime Villeneuve doit faire en- ,S petite fille Anita et de se deux fils: can ce mercredi 3 avril afin de disposer ‘Doria et Léon est partie pour une lon- du roulant qui lui reste encore sur les -gue promenade chez ses parents du propriétés qu'il vient de vendre à un

tacts de ce genre avec les nôtres du Québec se multiplient sans cesse. En effet, ces occasions de connaître davan- tage les réalisations d’envergure que

dans tous les domaines, religieux, so-

:ciaux, artistiques et économiques, sont pour nous de puissants stimulants.

x >

Notre équipe de gouret des “Midgets” remportait récemment les honneurs du tournoi organisé à Peace-River entre les meilleures équipes du district, Nos

U

|vereign’.

On doit enseigner aux parents com- ment favoriser ou développer chez leurs

il Le problème actuel ne concerne pas

nos compatriotes accomplissent là-bas [l'enfant, mais bien les parents qui doi- ;

vent savoir que pour devenir un artiste, il faut de longues années d'étude et de préparation, et non pas une couple d'années, comme la plupart le croient .

| Le sort de l'armée

ijeunes ont’gagné la coupe “Bishop So-

u ta

polonaise

Londres. L'Angleterre démobilisera

enfants le goût musical par l'étude, dit-:

' l | t

û 4

|

Québec. ji æ + *

M. Antonio Joly également parti pour la province de Québec chez ses parents

et amis.

5 ÆX % # Mme N. Rondelet à fait dernièrement une promenade de quelques semaines dans la Colombie chez ses enfants. Elle |nous est revenue joyeuse et reposée. Æ OX *% M. Jos. Dumas va séjourner quelques jours à Tangente. pour la coupe et le

sciage de bois.

| |

ee *K +

M. Hilaire Leclerc est revenu de l'hRô- vous aurez du moins un excellent goû- | toire”, de Léon Gérin.

pital après opérations. æ +°+ Plusieurs de nos hommes sont revenus du chantier. | +

« *

On a eu l'assemblée générale de notre

celle de la Caisse populaire le 30 mars; assistance de plus de 25 hommes; dis- cussion. intéresante des principaux pro-

| Doucette, Victor Leclerc.

\

magasin coopératif conjointement avec

iM. Watt. Après quoi il ira avec sa fa- mille résider à Edmonton. ; Æ + *

Mme Théodule Landry de Edmonton- Nord était en visite dernièrement chez isa soeur Mme Edmond Gaumont. Mme ,Barbeau et sa fille Lorraine sont venues , Passer quelques jours de repos chez M. tet Mme Ephrem Langlois.

Ca *# Notre partie de cartes reste fixée au 7 avril, Venez nombreux renouer les bonnes relations et passer une agréable soirée. Peut-être serez-vous l'heureux ygagriant d'un ou plusieurs prix. Sinon,

PA LS

{ . :ter et vous pourrez jouir d’un concert intéressant donné par ños jeunes.

| Etatisation en France

Paris. Le ministère français a ap-

prouvé le projet de loi d’étatisation de la Banque de Paris et des Pays-Bas et blèmes; nous avons de nouveaux direc- | de l'Union parisienne; l’Assemblée cons- | velle-France. teurs ont été élus quelques-uns sont les |tituante, pour sa part, a approuvé la, à mêmes parmi les nouveaux directeurs nationalisation des industries françaises toutes les librairies et aux Editions Fi- Gübert Lessard. /! citons: MM. Albert Simoneau, Jos. du gaz d'éclairage et de l'énergié élec-

trique.

Aux sources de notre

histoire

‘l'armée polonaise en exil, comprenant 200,000 hommes actuellement sous le commandement britannique, aussitôt que la chose sera possible, a annoncé le secrétaire aux affaires étrangères Bevin. La déclaration, distribuée aux forces ar- Les oeuvres publiés dans le but de mées polonaises d'Italie, d’Allemagne, | faire connaître les grandes figures de | d'Angleterre et du Moyen-Orient, de- notre histoire ne manquente certes pas ‘mande aux soldats de retourner promp- d'intérêt. Toutes cependant n'ont pas la ‘tement dans leur pays. même valeur. Il y en a heureusement| M. Bevin a également parlé d’une dé- | beaucoup qui resteront: à jamais les claration du gouvernement polonais, fidèles échos de la vérité historique. ‘promettant qu'aucuñe “mesure puniti- C'est dans cette dernière catégorie qu'il ve ou représailles” ne seront prises con- | faut classer “Aux sources de notre his- |tre ces hommes, sauf dans quelques cas, | | par. exemple ceux qui ont servi dans les | Après un vivant tableau des efforts forces allemandes ou qui sont coupables | tentés tour à tour par le Portugal, l'Es- ‘de haute trahison. pagne et la Hollande pour l'extension de| Des milliers de Polonais exilés ont leur territoire, l’auteur nous parle de la refusé de retourner dans leur pays tant [ER le pays des “hardis marins”,'qu'ils n'auraient pas l'assurance du qui voulut à son tour se lancer dans gouvernement de Varsovie qu’on n'exer- (SE expéditions transatlantiques, encou- cerait pas de représailles contre eux ragée qu'elle était par François ler. M. parce qu'ils ont exprimé leurs opinions i Gérin nous présente ensuite les immor- : politiques. tels artisans de la colonisation en Nou-| Seulement en Italie, il y a 120,000 . Polonais sous le commandement du gé- Volume de 277 pages, en vente dans néral Wiadyslaw Anders, ennemi du ré- gime de Varsovie, que les Russes ont des, 25 est, rue Saint-Jacques, Montréal accusé de fomenter des actes antisovié- 1, au prix de $1.60 (par la poste: $1.70) tiques.

|

Par Léon Gerin

|

VOS POUSSINS POUR 1946

Veuillez commander de nous vos poussins de qualité, qui proviennent de volailles de très bonne production et inspectées individuellement par les inspecteurs du gouvernement de la province.

Ne tardez pas à placer votre commande afin d'éviter tout désappoin- tement. Vous ne regretterez pas d’avoir acheté vos poussins de nous parce qu'ils vivent et pondent,

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RENOUVELLEMENT DES LIVRES- D'ASSURANCE-CHOMAGE

6 À Tous les Patrons:

Tous les livres d'Assurance-chômage pour l'exercice finissant le 31 mars 1946 doivent être échangés contre de nouveaux livres.

Veuillez donc communiquer immédiatement avec votre plus proche bureau du Service national de Placement, si vous n'avez déjà échangé les livres de vos employés.

Vous tous rendries passible de peines rigoureuses si vous né- gligies de verser les cotisations de vos employés assurés et de renouvelerleslivres d'assurance, comme l’exige la loi.

À Tous les Employes: wa Si vous êtes un assuré, protégez vos droits à prestation en voyant à ce que votre livre soit échangé. D LA COMMISSION D’ASSURANCE-CHOMAGE

UIC—2F-W

Page 4

ns

PICARDUILL

Décès et funérailles de Mme Auguste Théberge

Toute la paroisse comme la famille est encore sous le coup de l'émotion causée par le départ si subit de Mme Théberge.

Bien que la santé de la défunte n'é- tait pas des meilleures son activité con- tinuelle était loin de laisser prévoir un tel dévouement La mort survenue sa- medi soir le 24 vers 8 heures et 10 minu- tes a été instantanée. Elle s’est effec- |

‘fqui ne vivent pas en amitié avec Lui. Mais personne ne peut douter un seul instant du sort éternel de cette grande chrétienne qu'était Mme Théberge. Ses messes et ses communions quotidiennes par n'importe quel temps témoignaient de son esprit de foi et de son amour pour son Dieu. Qu'elle repose en paix et jouisse du bonheur éternel du Ciel!

La famille remercie tous ceux qui lui ont témoigné de la sympathie par les offrandes de messes, bouquets spirituels et assistance au service.

CR

Les paroissiens de l’est du village et

st

BONNYVILLE

Nous regrettons infiniment d'avoir à annoncer que la santé très précaire de notre curé, l’abbé Marchand, l'oblige à s'absenter. Nous prions de tout notre coeur pour son rétablissement.

& + #

Les amis et les parents de M. et Mme Raoul Lapointe ont fêté leurs noces jd'argent d'une manière tout à fait charmante. La messe nuptiale fut chan- tée par l'abbé J.-E. Lapointe, curé de Beaumont, venu pour la circonstance. Il était très impressionnant de voir les

La

DONNELLY

M. Marcel Aussant, arrivé d’outre- mer et démobilisé de l'armée canadien- ne, est de retour dans sa famille,

+ + *%

urvivance

NÈTEN?

SON MAR CS

1e L "" StVincent

‘Nos jeunes gens nous reviennent des chantiers de bois d'Edson et de la riviè- | Baptêmes:—

re Castor. Apparemment leur séjouri Joseph-Gérard-Jean, enfant de M. et dans la forêt ne leur a pas fait de tort Mme Abel Lussier (Jeanne .D’Arc Thé- à la santé. Tous semblent heureux de $e | rien), le ler mars et baptisé le 17 retrouver dans leurs familles. mars. Parrain et marraine: M. et Mme + %# % Patrice Ouellette (Lucille Lussier.)

Nous apprenons avec regret que la fa- | Marie-Annette-Yvonne, enfant de M. mille R. Frigon doit nous quitter pour|et Mme Joseph.Tanguay (Aurore De- aller s'installer à Saint-Paul. 11 est vrai! meule), née le 14 mars et baptisée le

tuée au moment Mme Théberge se LES du nord-ouest donnaient à la salle; bilaires à la balustrade renouveler

dirigeait de la salle à la cuisine Le R.P. [du village la dernière partie de cartes jeurs voeux et recevoir de nouveau la Le Bris se trouvait à ce moment, ide l2 saison. MAIEte le mauvais état | énédiction qui semble leur avoir été si coïncidence providentielle, et lui donna [des chemins l'assistance 4 ut nOM-|favorable pour leurs premiers vingt- l'absolution et courut chercher les sain- [Pleuse et par conséquent lon s'amusa |cise ans, : tes huiles pour l'administrer. fort bien. C’est presque avec regret qué| Peut-être imaginez-vous un couple Elle laisse dans le deuil, outre son |!" voit se clore cette série de soirées Gé;s vicini; mais détrompez-vous. Le i, d fils: Antoine et Raymond paroissiales qui maintient et développe marié avait peut-être quelques fils d’ar- re une fille À drienne, ! 45 liens d’amitié et de sociabilité entre | sent, juste pour la circonstance, mais

. tous les paroissiens.

encore au foyer, et des frères et des à L : : & # pimpante de fraîcheur.

soeurs aux Etats-Unis. Mme Théberge, È ; ns és née Marie-Anne Levêque, était âgée] La fidélité avec laquelle les membres é- coupe ee aire os de 57 ans. C'était une paroissienne et du choeur de char se rendent chaque se ne magni a une dame de l'autel des plus dévouées | semaine à leurs pratiques, sous l’habile |d® ee ants, 2. ns 2e pour son église et les oeuvres paroissia- | direction du R.P. Curé, est digne de té. Voici les noms dans Fordre de leur

la mariée semblait toute jeune et toute +

les. lmention. Le succès devra couronner j8e: Gertrude, . . à. i été je leurs efforts s'ils sont persévérants. È aurice, AnûTé, AT- Sa chambre mortuaire a été remplie, bp mand, Thérèse, Eva et Raoul. Ts ont roissiens et d'amis. Et l'assistance fut Ditte ture Siodedle Since oo tour RP. Le Bri ÿ Avant le Libera il esprit de travail, d'économie et d’en- ris, om.i. Avant le £ ee | : treprise. voulut bien adresser quelques mots au P

sujet de la défunte surtout de la grande : La collecte annuelle de la Croix-Rou- |plus nie ef uno comée Hlué Son le SUMONMAISE ee en # DIRE : [Benoit St-Martin, a réalisé la somme |exprimer leurs souhaits et assister au un voleur afin de faire réfléchir ceux | 355.20. Quelques-uns au moins ont | dépouillement de riches cadeaux de cir- | versé $10., d'autres $5. et presque tou-| constance. Nous leur souhaitons encore

que M. et Mme Frigon sont tous deux | originaires de Saint-Paul, mais ils habi-; tent Saint-Vincent depuis au delà de 23 ans. Leurs onze enfants sont tous nés ici. Nous leur souhaitons vivement plein succès dans toutes les entreprises qu'ils tenteront ailleurs.

+ À *

Le dimanche, 17 mars, a réuni les vieillards du village dans une petite soi- rée intime tous ont paru bien passer | leur temps. Comme il n’est pas possible : de féter Saint-Joseph le jour même: de sa fête en temps de carême, on s’ar- range pour honorer le patron des per- sonnes âgées, le dimanche le plus rap- proché du 19 mars, La fête de ce grand | saint met toujours une note de gaieté | dans l'existence de ces braves person- | nes qui passent le soir de la vie autour | de leur clocher. |

+ Æ %

Un autre événement vient également ; briser la monotonie des jours: le pois-| son d'avril. On dit que Monsieur X est ;

|

131 mars. Parrain et marraine: Wäüfrid IE Alma Collin.

24 mars. Parrain et marraine: M. et Mme Raymond Maisonneuve (Yvonne Tanguay). : Joseph-Raymond-Victor, enfant de M. et Mme Edouard Collin (Victoria Bouchard), le 21 mars et baptisé le

* Æ L'assemblée du Cercle des Fermières,

[tenue au jour habituel, a été un vrai

succès: Dix dames étaient présentes Plusieurs propositions et suggestions

|ont été discutées et acceptées, entre au-

tre celle d'une exposition locale, entre les membres du Cercle, pour articles de couture, cuisine et artisanat.

Mme Alda Pariseau donne sa démis- sion comme secrétaire, vu son prochain

LA COREY

La semaine dernière dans la chapelle

"Arthur, Victor, LR Et As conquis l’estime général par leur ama- très nombreuse au service chanté par le L E G A L TT Un souper réunit quelques amis des lécon-quR reset de "mort sunie. he a entreprise cette année, par Mme Les à un grand nombre de venir leur

MeLERN AN les aussi ont bien fait les choses, les classes au village ont fourni $66.00. Mme DEEE Saint-Martin remercie toutes les per- Dimanche dernier, les jeunes ama- !sonnes qui l'ont aidée par leurs démar- teurs en art dramatique présentaient ches et leurs contributions. au püblic une bonne séance. L'église | Æ + +

était remplie et les assistants ont el tainement joui d'une soirée agréable. | Justement, une lettre de France du

Sous la direction du R.P. Lessard, omi,, 22 Mars crie famine jusqu'ici et déplore les acteurs ont magnifiquement rempli PIUS que jamais la rareté des vivres et leurs rôles et ils furent sincèrement ap- des médicaments. Le rationnement des plaudis ainsi que pour leur beau chant , “La Jeunesse”. Les personnages de la pièce principale étaient représentés par M. et Mme Eugène Dubrûle, Mme Henri Valiquette, Miles Lamothe, Mile Morin et son frère Paul, D. Paradis, et M. Thibault, vétéran. La morale de lensemble était l'apologie des familles

chrétiennes et nombreuses. | Aussi, le pressant appel du Pape en Le R.P. H. Giroux, o.m.i., de Joussard, faveur des petits enfants affamés, a été

denrées alimentaires est de beaucoup plus réduit qu’il ne l'était durant les années d'occupation. Au point qu'on s'était fait une toute autre idée de la Libération. Ce que l'ennemi séculaire n'a pas pu emporter, le marché noir l’a ‘envahi et accaparé.

+ *# +

tes les familles ont donné $1. Les éco-|de longues années de bonheur.

|

k Æ %

Les Chevaliers de Colomb de Bonny- ville eurent leur communion générale dimanche, La basse messe, dit par notre chapelain, l'abbé Tardif, fut servie par MM. Théodore Lambert, grand cheva- lier, et A. Couture, secrétaire financier de notre sous-conseil,

+ % x

Pour soulager notre vicaire d’au moins l'une part de travail, M. J.-B. Laporte a accepté d’être secrétaire de notre caisse populaire à l'avenir. L'abbé Tardif a loccupé très efficacement cette charge depuis quatre ans et en a fait un grand succès. Nous lui offrons nos plus sincè- res félicitations et remerciements em- pressés. Cette caisse rend de granûs services-à tous les paroissiens et nous tenons à la voir prospérer.

assitait à la séance ainsi que le R.P. bien accueilli dimanche. La quête com- Moisan, o.m.i.,, et le R.P. Nadeau, o.m.i., mandée par Monseigneur a créé un curé. Ce dernier félicita les acteurs de record de charité en dépassant les plus leur bon travail et de leur grand succès. 'hautes ambitions.

Une grand’'messe a été recommandée x (suite de la page 1)

par M. et Mme Albert Dupuis à locca-: En fin de semaine, Mlle Hélène Des- Bureau de Commissaires de crédit, de sion de leur vingt-cinquième ‘anniver-'mirais, zélatrice d'Action Catholique, |P2S Plus de cinq membres, qui seront saire de mariage, jeudi le 28 mars.|:y Couvent de Saint-Paul, a visité les !"CSPonsables au Ministre dans l’accom- Plusieurs scouts y assistaient. M. et! croupes de Jeunesse étudiante de la ré. |Plissement des devoirs qui leur incom- Mme E. Vallée de Bonnyville (Marie ion Morinville-Legal-Vimy. |pent d'après la présente loi. Dupuis), profitèrent de cette occasion! & æ F unique pour venir visiter leurs parents | et leur offrir, avec les nombreux amis! Parmiles visiteurs dimanche, on a re- des heureux jubilaires, leurs voeux de vue avec plaisir M. et Mme Albert Na- bonheur et de longue vie. ‘deau (Alma Bachand) accompagnés æl BR & % M. et Mme Albert Boisvert (Olive Na-

M. et Mme MacMillan (Laurette Ha-| deau) tous de Winfield.

chez) ont annoncé la naissance d’un! RAR deuxième enfant, une petite fille née! à l'hôpital en mars.

LS Éd

Conseil nommera le président du dit Bureau et fixera la rémunération de tous les membres.

la section (1) resteront en fonctions

Lieutenant gouverneur à la demande de

D'Ottawa, on annonce que Ml = PE q spa l'Assemblée législative.

itricia Montpetit, fille de M. et Mme

: + *X # | i Albert Montpetit de Legal, épousera en

M. Louis Benoit a vehdu son atelier fin d'avril M. Michael James Quinn,

de barbier à M. Turcotte, boucher de de Perth, Ontario. Falher. #

d'accorder des licences à toutes les linstitutions de crédit dans la Province

| + +

concernant l'émission, l'annulation et le renouvellement de ces licences.

(2) Toute institution de crédit opé- irant dans la Province devra demander lune licence au Bureau dans les limites ‘du mois qui suivra la mise en vigueur à cette Loi. irant dans la Province n'a pas satisfait aux exigences du. paragraphe (1) de

Pâques. :

He se licence émise par le Bureau, celui-ci ou

probation du Lieutenant gouverneur en Conseil, pourront entrer dans les pro- lpriétés de cette institution, assumer le ‘plein confrôle et la gérance de ses af- .faires en faveur de ses directeurs et de ,ses actionnaires.

| Cela, pourtant, n'autorise en rien le | Bureau de prendre en mains les opéra- itions que l'institution de crédit peut [faire en vertu des provisions de la loi jdes Banques, ni à s'y ingérer, ni à dé- ibrécier de quelque façon les dépôts de : toute personne à cette institution de

dont chacun juge bon de s'occuper de ises crédits.

| ‘18— (1) Le Bureau établira et main- tiendra en un compte propre l'estimé ides ressources capitalisées de la Pro- | vince, exprimées en termes monétaires, requer étant l'évaluation capitalisé de Son crédit, sera connu sous le nom de ;“Capital Assets Account of Alberta”, ju comprendra, sans distinction entre an publique ou privée, la valeur jestimative des ressources économiques jde la Province. Sans limiter l'état gé- er précité, il comprendra:

(à) les ressources naturelles’ de la Pen qu’elles soient développées ou non;

(b) les édifices, les usines, les sys- tèmes de communication et @e trans- port et autres utilités publiques;

- (c) la capacité productive capitali-

Formule de participation et toute infor- mation peuvent être obtenues de votre agent d'élévateur, agronome, ou de:

NATIONAL BARLEY

CONTEST COMMITTEE ;

MANITOBA: Provincial Chairman, c/o Extension Service, Dept. of Agriculture,

Winnipeg.

LEE F)

ALBERTA: Provincial Chairman, c/o Field Crop Com- missianer, Edmonton.

SASKATCHEWAN: Provincial Chairman,

clo Field Crop Com- missioner, Regina. sée du peuple de la Province.

Le tout sera reconnu comme le capital

actif de la Province. è

(2) Les titres aux biens et aux ser-

vices émis contre le capital actif de la

n Le Concours national de l'Orge est sous les auspices de lPindustrie des -Brasseries et Malteries du Canada afin d'améliorer la qualité de semence et de maltage de l'orge.

Détails de la loi du Crédit Social . . .

É de très bonne heure et en hâte idu couvent avait lieu intimement le ma- | [le premier avril, emportant avec lui ‘riage de Albert Hamel avec Béatrice | quasi toute une pharmacie pour soigner | Dumaine qui venait d'arriver d’Edmon- un animal malade qui se trouvait cheZ ton. Lucien Hamel et W.-W. McDer- Monsieur Z. En arrivant à destination, mott servaient de témoins respectifs, la quantité des petits poissons qui sont | Æ + + suspendus à la queue du cheval, font! Louis Robert se rendait récemment comprendre à Monsieur X que le che-|à Vegreville il doit s'acheter un val a la maladie du poisson d'avril. icamion pour rendre service au district. à Danneau Parrage. % Sn ee de ns : Dimanche soir nous avions une autre LAS isoirée paroissiale. Les gagnantes chez Le plus grand théâtre ‘les dames furent Mme Jos. Nadon et iMlle Leda Auger; chez les hommes, Nap. Ouellette et Alfred Elchuk. An- nette Plouffe et Eugène St-Pierre re- çurent les prix de consolation. Le prix d'entrée échut à Annette Dumaine. 3 prix furent donés par À. Verrier et un par Mme F. Auger.

| |

The biggest in the world. Encore aux Etats-Unis !Ce mois-ci, on commencera à Los Angeles la construction du pius grand théâtre du monde. Il pourra re- cevoir 7,000 spectateurs. Il comprendra trois scènes: une pour les pièces, une autre pour les spectacles sur la glace;

la troisième consistera en une vaste pis- | k ee ss cine. L'ensemble pivotera sur un due Pour terminer la soirée nos institu-

gigantesque. Itrices avaient exercé les enfants dans un petit concert bien réussi. L'assistance était plus nombreuse et on se réunira encore dimanche prochain.

|

l'estimé général des prix des biens à vendre dans la Province, le Bureau de- vra immédiatement faire rapport de la situation au lieutenant-gouverneur en

. Province, sous forme de valeurs en cours ‘ou de dépôts de crédits détenus par le peuple de l'Alberta, seront considérés

MERCREDI 3 AVRIL 1946

| | L QUAND VOUS ACHETEZ DES CIGARETTES, DITES

SIMPLEMENT:

H

manière le crédit de la Province est utilisé;

(b) dans quelle mesure le crédit en [usage est proportionné ou non à la production non restreinte et à la dis- itribution équitable des biens et services ‘requis par le peuple de la Province; | (e) dans quelle mesure le pouvoir Hotai d'achat du peuple de la Province Isuffit ou non à acheter tous les biens Le services à vendre; (&) toute mesure devant être prise afin de balancer le pouvoir total d’a- chat du peuple de la Province et l'en- semble des prix des biens et services à vendre dans la Province, afin aussi de pourvoir à une équitable distribution de ces biens et services.

24— (1) Chaque institution approu- vée de crédit tiendra et effectuera les comptes de ses clients et préparera le |trañsfert des dépôts de crédit d’un lcompte à un autre compte de la manière let par les moyens que le Bureau pourra de temps en temps indiquer. Le Bureau

et ses agents dûment autorisés auront.

accès en tout temps aux livres, régistres iSe comptes de ces institutions de crédit. Chaque membre du Bureau ou ses agents autorisés ayant accès à ces do- lcuments seront tenus au secret par un

iserment qu'ils feront devant une per- |

sonne autorisée à recevoir les serments dans la Province. (2) Le Bureau pourra obliger chacune

CIGARETTES SWEET CAPORAL

“Lo forme la plus pure sous laquelle le tabac peut être fumé”

avec la présente loi, chaque fois que le Bureau le jugera nécessaire pour rem- plir les provisions de la dite loi, et pour sa bonne application, et ces rêglements devront être publiés dans “The Alberta

Gazette”, et sur publication ils auront

la même force et les mêmes effets que s'ils avaient été mis en vigueur comme partie de la présente loi.

26— (1) Toute insttiution de crédit dans les limites de la province qui sera trouvée coupable d’avoir violé l’une des provisions de cette loi ou l’un des re. glements adjoints sera, après convic- tion sommaire, passible d’une amende n'excédant pas mille dollars,

(2) Toute personne autre qu'une ins- titution de crédit qui viole l’une des pro- visions de cette loi ou l’un des règle- ments adjoints sera, après conviction sommaire, passible d’une amende n'ex- cédant pas mille dollars, ou d'un an ‘d'emprisonnement ou des deux à la fois,

27—N'onobstant les provisions de tou- te autre loi de la Législature, toutes les taxes, honoraires, dûs ét autres paie- ments mentionnés ici peuvent être ac- quittés par le transfert de dépôts de .crédit sous la forme et de la manière prescrite par le Bureau de temps à au- tre. . 28—Cette loi entrera en vigueur ie Hne fixé à cette fin par proclamation du lieutenant-gouverneur en conseil,

des institutions approuvées de crédit à mais telle proclamation ne sera pas maintenir en regard de tous ou de quel- | faite avant que la question de la validi- ques-uns des dépôts de crédit de leurs de cette loi ait étè soumise à la Cour clients, (autres que les dépôts qui ont Suprême de l'Alberta, en conformité une réserve de Valeurs courante pour ‘avec les provisions de la “Loi des ques- un montant égal), des Certificats de tions constitutionnelles”, et qu’il ait été crédit de l'Alberta pour une valeur glo- certifié, d’après ce recours, que la pré- bale n'excédant pas la valeur globale sente loi est valide et, si aucun appel

(2)—Le Lieutenant gouverneur en |

(3)—Les membres nommés d’après

selon leur bonne conduite, et seront :

Ises agents Gûment autorisés, avec l'ap-

. comme un passif.

(3) Le Bureau, avec l'approbation du {Lieutenant gouverneur en Conseil, peut faire les règlements nécessaires pour re- cueillir les informations concernant la production, l'achat, la vente, ou toute jautre disposition de biens et de services dans les limites de la Province.

l'approbation du lieutenant-gouverneur ien conseil, il émettra à ce fonds contre ‘des dépôts de crédit aux montants re- | quis, de temps à autre, pour former une

des prix des biens et des services à ven- ‘dre dans la Province, afin aussi de pourvoir à leur distribution équitable, ‘en tenant dûment compte de tous les RCE qui s'y trouvent impliqués.

{ 20— (1) Avec l'approbation du lieu- Îtenant-gouverneur en conseil, le Bureau

: tement de Crédit au compte des revenus . généraux de la Province ‘des dépôts de

! cette section ou qu’elle a opéré sans une crédit aux montants et de la manière ‘rapport au Ministre sur les points sui-

inécessaire de sécurité sociale:

(a) le naiement des pensions de sé- curité sociale;

(b) le paiement des avantages édu- cationnels;

.(c) le paiement des avantages mé- dicaux;

(4) la réduction des taxes; :

(e) les octrois aux autorités en ma- tières municipales, sanitaires et édu-! cationnelles:

(f) la réduction des prix de détail aux consommateurs par le moyen de: subsides. ! - (2) Afin de contrôler effectivement et

|

icrédit, ni à intervenir dans la manière [de diriger les émissions et les retraits ; IMMEDTA

Î

des dépôts de crédit dans la Province, | le Bureau, avec l'approbation du lieute- | nant-gouverneur en conseil, émettra| aux institutions approuvées de crédit les Certificats de Crédit albertain aux | montants et aux conditions que le Bu- reau jugera convenables afin de per- mettre à ces institutions de crédit d’é- mettre des dépôts de crédit à leurs clients au-dessus ou au-dessous des -dé- pôts en regard desquels on maintient une réserve de valeurs courantes, La somme des Certificats de Crédit alber- tain ainsi émis sera portée au débit du: Fonds consolidé d’Ajustement de Cré- dit. x

21—L'allocation du pouvoir d'achat provenant du Fonds consolidé d’Ajuste- ment de Crédit ne dépassera pas la somme totale qui peut être requise de| temps à autre pour balancer le pouvoir | total d'achat du peuple de la Province ° l’estimé général des prix des biens

vendre dans la Province. 22— (1) Si le pouvoir total G'achat du peuple de la Province vient à excéder :

}

| | |

conseil, avec recommandation de la corriger. i Ja recommandation, le lieutenant-gou- verneur en conseil verra sans retard à supprimer un tel excès par l'une ou plu- sieurs des mesures suivantes:

@) instruction au Bureau de retirer

(b) la réduction ou le retrait des ‘subsides payés pour diminuer les prix de

17— (1) Le Bureau aura le pouvoir :le compte du capital actif de l'Alberta détail aux consommateurs auxquels il

lest pourvu dans cette loi; (c) une augmentation de l'impôt à

et, avec l'approbation du Lieutenant | réserve afin de maintenir la balance l passer au crédit du Fonds consolidé d’A-

D |gouverneur en conseil, de fixer le coût entre le pouvoir d'achat global du peu- ‘justement de Crédit, sujette à l'appro- Pour raisons majeures, la soirée des | ceux qui ont offert $10. on rnatques le! des licences et de faire des règlements 'ple de la Province et l’estimé général bation de la Législature;

Dames de Ste-Anne à été remise après' Conseil du Village, le Couvent, Alberta | Lumber, M. Léon St-Martin.

(d) la réduction des pensions de sé- |

‘curité sociale auxquelles il a été pourvu ‘dans cette loi;

| (3) Au retrait de Fexcès du pouvoir

d'achat, le Bureau peut annuler au

| Fonds consolidé d’Ajustement de Crédit les dépôts de crédit ainsi retirés, en

G) Si une institution de crédit opé- transférera du Fonds consolidé d’Ajus- tout ou en partie.

| 23.—Le Bureau, de temps en temps et ‘au moins une fois par trimestre, fera

\vants: (&) dans quelle mesure et de quelle

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de tels crédits de dépôts. G) Dans le cas de toute institution de

lcursales et opérant en dehors de la pro- vince, la proportion de ses réserves de ivaleurs courantes par rapport au total lde ses dépôts dans la province sera la

19—Le Bureau établira un compte des institutions approuvées de crédit les Même que celle du total de ses réserves qui sera connu sous le nom de Fonds Certificats de crédit ‘albertain, en tout. par rapport au totat de ses dépôts pour démis pour des causes valables par le consolidé d’Ajustement de Crédit. Avec ou en partie, sur une base de prorata;

tout le Canada.

(4) Le Bureau a le pouvoir de stipuler que toute balance due par une institu- tion de crédit à une autre institution de crédit, par le fait de transfert de crédit entre leurs clients respectifs, sera réglée par le transfert de Certificat de Crédit de l’Alberta pour une valeur cor- respondante. |

25—Avec l'approbation du lieutenant- gouverneur en conseil, le Bureau pourra

passer les règlements non incompatibles

in'est interjecté, que la limite de temps , pour donner un avis d’un tel appel soit

(2) A la réception du rapport et de Crédit licenciée pour opérer dans les li- expiré. mites de la province; et ayant des suc-|

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MERCREDI 3 AVRIL 1946 | _mr17 L" Can: = =

Fédération Canadienne Française

RU LS nm = =

de la Colombie Britannique

CERCLE CANADIEN-FRANCAIS pour remplacer M. Jos. Grenier qui doit

DE VANCOUVER partir poûr l'Est. M. Georges Bérubé,

: éditeur de “Là Colombie”, fut élu. Nous

sommes heureux d’avoir cet énergique

jeune homme pour nous aider dans no- tre oeuvre.

Le cercle canadien-français de Van-

: çouver à Eu à soirée sociale le 17 mars | + l'assistance était comme toujours | très nombreuse. Après s'être amusé au | jeu de cartes et avoir participé au goû- ter servi par Mme V. Lévêque, le pro- | gramme spécial en l'honneur de saint patrice se déroula. Mile Loraine Adair exécuta avec beaucoup d'entrain une | version moderne de la gigue irlandaise avec au piano pat Atherton, Mlle Célina gomeau chanta “L’Adieu au Soldat” qui | fut dédié aux soldats qui quittent la cûte après avoir été stationnés ici pert- dant plusieurs mois. Le petit Ray Mer- cer, enfant prodige, reçut les vifs ap- plaudissements de la foule pour son chant, sa danse, et avec son père, Ro- land Mercier, il fit des tours de force étonnants pour un enfant de son âge. Au piano était son oncle Sylvio Mercier. parmi les visiteurs nous avoris eu le ÿhisir de faire la connaissance de MM. Larose, J. Boucher, et A. Racine, de Montréal. M. Jos. Thivierge, RCNVR, de Gravelbourg, M. C. Veilleux, de Qué- bec, M. et Mme F. Paquette, de Rose-

*% + + Le club dramatique est en marche de- puis quelques semaines et sous l’habile direction de M. Paul Grenier nous espérons que sous peu nous aurons des programmes variés et intéressants à of-

frir.

= + F Mme Marie Stodgell, Albertine Mit- chell et MM. Lefebvre et Bérubé sont nommés sur le comité pour envoyer des colis de vêtements aux enfants de France. Ce comité, avec celui de la France libre, commencera la campagne

pour la coïlection de vêtements le 15 au 30 avril.

+ % %

Le concert “talent amateur” qui pren- dra place bientôt est sous la direction de Harry Beauregard, assisté de Paul Grenier, et Mmes J.-B. Tisseur et Ma- rie Stodgell.

Æ Æ %

La rafle au profit du Cercle qui rap- : porta un beau succès résultat ainsi: town, Saskatchewan, M. R. Fortin, de], service en cristal fut gagné par A.

Legal, AlbER Me A. Stack, M. et | Adam, l’épinglette d'ornement par T.-P.

Mme Léo Lavoie, de Vancouver, et E-! puces Je coussin peint à l'huile par

mile sa revenu d'outre-mer der-| Jos. Côté, les ondulations permanentes nièrement. i i

s nu | ue, tPar Marie Boutin, la nappe de table par

M. Georges Bérubé, éditeur de “La; _p, Fraser, la boite de surprise par A.

Colombie”, adressa quelques paroles à |remire et la boîte de papeterie par l'auditoire au sujet du nouveau journal Mme V. Roach

français publié en Colombie. Cette pu- blication a fait son début au commence-

Sincères remerciements à ceux qui ont contribué soit en donnant les ar-

ment de l'année et mérite notre encoU-'ticles ou en vendant des billets pour.la ragement, et nous souhaitons beaucoup, Lterie.

de succès à M. Bérubé dans cette en- & % % treprise. Ho SRE Sn à ce cou- | Nous avons été peinés d'apprendre le rageux compatriote? Fi | décès de Mme E.-B. de la Giroday. Nous

La prochaine soirée, le 7 avril à la Sal-| donnerons les détails des funérailles le des Forestiers, Broadway et Kings-|Gans le prochain communiqué. A la fa- way. i mille affligée nous offrons nos condo-

x # + Lys à 74 Fa ! léances les plus sincères.

L'assemblée générale des membres du Cercle eut lieu le 25 mars et le déluge ce soir-là n'empêcha pas les gens de se CERCLE CANADIEN-FRANCAIS DE rendre nombreux à l'appel du prési-; MAILLARDVILLE dent, M. Allard. Il fallait d'abord pro- ! céder à l'élection d’un vice-président |

Dimanche 7 avril la jeune fanfare canadienne-française de Maillardville va se faire entendre pour la première fois. Nous invitons tous les gens de Maillardville et environ à venir encou-

La Survivance

3 æ# L’immaculee- . 5 « Washington. Depuis la libération, Conception la presse catholique des Pays-Bas a réa-

lisé des progrès considérables et enr La retraite paroissiale commencera

sage même des succès encore plus dimanche prochain, le 7 avril, pour se

ane en dépit des . rene jterminer le dimanchè 14 avril. Elle sera nes quelle ere SOURCE CESR 0e AR prêchée par le Révérend Père Jubin-

déclaré M. H.-G. Hermens, chroni- ‘ville, SL queur parlementaire du “Maasbode”, quotidien catholique de Rotterdam, au cours d’une entrevue accordée récem- ment aux représentants néerlandais de la N.C.W.C.

La presse catholique en! Hollande

#* + *.

Monsieur Arthur Brunelle, de La Flèche, Saskatchewan, était en visite chez son frère M. Léo Brunelle la se- . Imaine dernière. M. Brunelle se dit en-

chanté de son passage à Edmonton.

L] = ET & #. Bel anaiversaire et Baptème: Denis-Ephrem-Joseph Dou- À : cet, enfant de M. Armand Doucet et fête de famille

Ella Paradis, le 10 mars recevait le A l’occasion de la visite de M. l’abbé

baptême dimanche le 31 mars. Parrain et marraine: M. et Mme H. Paradis. Normandeau, d'Edmonton, chez sa soeur Mme Donat Bougie de Twigg Island, une fête fut improvisée à l'insu du hé- ros de la fête. On voulait célébrer le 2ème anniversaire de naissance du doyen des prêtres séculiers de l'Alberta, et à cette fin on réussit si bien que sauf le jubilaire, tous les invités sa- vaient à quoi s’en tenir, à partir du R.P. Bujold, des Pères du Saint-Sacre- ment de cette ville, jusqu'aux plus petits des neveux, nièces et arrières. . .cousins, etc. De tous côtés s'amenaient les fils ef la fille de M. Bougie, M. et Mme Henri Daignault, cousins, M. et Mme G. La- moureux, de Seattle, M. Lucièn Bou- dreau, ancien député du comté de St- Aibert, en Alberta, vieil ami de :a fa- mille et retiré à Vancouver depuis deux ans.

La veillée se passa dans la plus stricte intimité, chacun rappelant les souvenirs d'un passé glorieux, éloigné, mais tou- jours vivant dans le coeur des pionniers, souvenirs qu’il fait bon de rappeler aux jeunes générations chargées de mainte- nir les traditions familiales établies au prix de tant de sacrifices.

Un somptueux réveillon venait cou- ronner le tout. Le gâteau était artisti- quement décoré et le célébrant d’occa- sion ne manqua pas son coup et éteignit d’une seule haleine les chandelles £lam- bantes, chose facile pour un vétéran dei l'autel qui pendant 46 ans sut allumer re Te en ue et maintenir vivace la flamme du ba- NS = triotisme dans la province de l'Aïtberts, Collèse St-Antore et aussi éteindre maints préjugés con-| | tre certaines parties de l'Ouest. Te

Quelques mots du président ex-officio| Mardi nous avons eu notre grand'- remerciant les organisateurs de cette messe, ainsi que nos dévotions du soir fête impromptue et souhaitant à tous jen honneur du grand saint Antoine. Le santé, bonheur, prospérité et longévité R.P. Canisius nous intéressa vivement pour pouvoir accomplir leur tâche et par son sermon.

Club La Salle

Lors la dernière réunion du Club les membres avaient comme invités leurs parents. Plus de cent cinquañte personnes étaient présentes. M. Paul Pilon, ie président du Club, souhaïta la bienvenue aux parents et présidu le programme de la soirée. Des rapports : sur les diverses activités du Club fu- | rent donnés par Mile Eveline Roberge et, MM. Joseph Villeneuve, Marcel Black | burn, Levis Brodeur.

Un joli programme musical fut pré- senté par Miles Marcelle Lorieau, Yo-! lande HBoisvert, Adrienne, Jeannette, : Cécile, Gérarda Blackburn et MM. Lu- | cien Lorieau et Levis Brodeur.

Le programm musical fut suivi de | jeux divers les parents montrèrent et leur habileté et leur agilité. -

La soirée se termina par un goûter! servi par les membres de l'Exécutif.

La prochaine réunion du Club aurai lieu dimanche soir le 7 avril dans CE salle paroissiale. Cette réunion sera sous la direction de MM. Jean Turgeon, Maurice Demers, Warren Rosenthal et Miles Murial Ryan, Bernadette Deschè- ines æ& Solanges Roberge.

|

| |

j

Crédits pour les vétérans

Ottawa. Le montant de $621,518,932 à voter pour le ministère des Affaires des anciens combattants, y compris les allocations de service militaire et les crédits à affecter au rétablissement ci- vil des vétérans, est prévu aux crédits principaux pour le nouvel exercice fi- nancier. Pour l'exercice précédent, ce montant était de $394,473,039.

Le rapport du ministre souligne que l'augmentation enregistrée à ce chapi- tre découle de la démobilisation et de reconversion, -

e ] ° Dimanche la collecte fut faite pour aider les pays affamés d'Europe; elle fut

très bonne; chacun fit son possible; tous comprennent très bien que si ici Jon se prive d’un peu de sucre et beurre que là-bas c'est de tout qu'il faut se pri- ver.

+ % *%

La partie de cartes qui devait avoir

lieu fut remise à dimanche prochain;

elle est sous le patronage des conseillers. * Ca +

De ce temps-ci l’on pratique une

messe de Pâques. D'abord et aussi une |

t

belle pièce canadienne qui sera jouée |

avant les semences. C’est une pièce en; trois actes; il y aura aussi comme entr’-| acte chants et déclamations. Tous s’ap- | pliquent à bien savoir leur rôle. * * ,

Le 31 mars les garçons de M. David Magnan se réunissaient chez M. Adélard Magnan pour célébrer les 85 ans de M. David Magnan. Ce fut une belle fête de famille, partie de cartes très animée. M. Magnan malgré ces 85 ans vient à la messe tous les matins à 7 heures ct vient deux et même 3 fois au village le | même jour: cela fait un bon exercice que beaucoup de bien plus jeunes ne pourraient faire.

Æ + *

Les cercles d'étude continuent et tous : sont bien intéressés.

k Æ %

On est à faire un ménage dans le presbytère repeinturé; c’est M. Maurice Leblanc qui fait l'ouvrage.

Æ % %

Revenue de l'Est M. Georges Ville- neuve après absence d’une couple Ge mois; il se dit bien content de son voyage, content aussi de se retrouver chez eux l’on commence à se prépa- rer pour les semences.

Æ + Æ

M. Soseph Leblanc a maintenant ins-

tallé une machine à étamper avec la

L

|

Page

+

ST-JOACHIM

Il fera plaisir aux nombreux amis du; capitaine Louis Roy, fils de Mme Léger] Roy, d'apprendre qu'il a été promu chef : de la liaison canadienne, à Paris.

|

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LT D. Entrepreneurs de funérailles Tél. 22222 10007-109e rue

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MM. les docteurs L.-P. Mousseau et Chs Lefebvre sont de retour d’un voya- ge à Banff.

x *X + !

M. et Mme Chs Minot sont partis; pour un séjour de quelques mois dans | notre belle province de Québec. Nous! leur souhaitons un bon voyage. |

LL # Æ % |

Mme P.-J. Barbeau passe la tre. à Lamoureux, chez sa fille Mme Ephrem | Langlois. Mile Lorraine l'accompagne. |

# + % sl

M. et Mme Stanislas Pitre, de Saint- Paul, étaient en visite chez leurs en- | fants Mmes M. St-Pierre et Roland Morin. |

E + # i

Le 26 mars, les enfants de Pécole: Grandin donnaient une jolie séance récréative afin d'aider à lancer la cam- pagne qui se fait pour les vocations. Le

M. Claxton aux

programme fut joliment bien exécuté. Etats-Unis l—Présentation, par Madeleine Cro-| à teau, grade VIIT; 2.—Une famille chré-| Des Moines, Iowa. L'hon. Brooke

| Claxton, ministre canadien de la Santé {nationale et du Bien-Etre, a déclaré ici ! que la coopération britannique et amé- Poirier, grades I et II; 4.—La Ro ticaine avec la Russie est essentielle religieuse (1) Religieuse cloîtrée, par à la paix et à la prospérité mondiales. Jeanne Racette, grade VII, (2) Reli-|Il a dit que le Canada n’est pas moins gieuse éducatrice (scène d'enfance de intéressé que les Américains à la coopé- Mgr Verjus, m.s.c. par Olivine Tessier, lration des Etats-Unis et de la Grande- gr. VIT, et André Picard, gr. IV, (3) Re- Bretagne avec la Russie et toutes les ligieuse missionnaire, par Jocelyne pi-|autres nations.

tienne, par Louis Breton, gr. IX; 3.— Incident d'enfance du martyr, le Père Just de Bretenières, par Paul et Guy

card, grade VII et les Petites chinoises, grade IV: 5.—Mère St-Joseph, par L. Fontaine, gr. IX; 6.—Récitations, gr. IV et V; 7.—Religieux cloitré, par B. Pou- drier, gr. VII; 8.—La lettre de René Goupil, gr. V; 9.—(1) Le Prêtre, par Clément Nault, gr. VII, Poésie, par Jeanne Thivierge, gr. VIII, Fillettes, gr. IXE, @) Mgr Grandin, par Michel Morin, gr. VII; 10.—Prière pour les vo- cations, Croisés du gr. VI; 11.—-La paro- le est à notre bon Père Curé.

Un grand projet

New-York. Le comité du personnel militaire des Nations-Unies a nommé des sous-comités pour élaborer les plans d’une force armée internationale.

Gérant demandé

On demande un Canadien français pour prendre la gérance d’un maga- sin coopératif qu is’ouvrira bientôt à Vimy. S'adresser à M. Edmond Sa- bourin, Vimy, Alberta.

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j sde |rager nos musiciens par une nombreuse

assistance. Le concert sera suivi d’une pièce comique et de chants. Dans le hut d'augmenter le groupe

nous invitons les jeunes gens désireux

d'apprendre la musique à se faire inscri- |

FU |

+ % x Ordre des Forestiers Catholiques

L'assemblée régulière aura lieu le 2e mardi du mois d'avril, le 9, à 7h.30 du soir à la salle paroissiale,

Dimanche le 14 avril assemblée spé- Iciale à 2h. de l'après-midi nous ‘aurons l'initiation de quatre nouveaux membres. Nous prions tous les frères :Forestiers d’être présents à ces deux as-

+ + #

Encore de nouveaux achats et ventes de propriétés (c'est contagieux). M. olé de Sappertoon a acheté les deux maisons de M. Bill Higgins. M. Joseph Charpentier a veridü sa maison et va demeurer près de son fils Barthélemy. M. Brunel a acheté un lot sur le Blue Mountain Road; il est question de con- tinuer le Lougheed Highway commencé avant la guerre. !

+ + ,

Mme Yvonne Hachey en visite chez |

ses parents M. et Mme Joseph Hachey. + % #

Nos soldats sont presque tous de re- tour dans leur famille dernièrement arrivés Louis Girardi, Louis Schwab, Lionel Sauvé; Dieu merci notre paroisse n'a pas été trop éprouvée; quelques; blessés,. mais pas de pertes de vie quoi- | que il n’y a eu guère de famille aui n’en | l'ai pas de parti, jusqu’à six dans la même maison. Maillardville a bien fait sai part. Î

l

| 1 !

|

Quvert à la navigation

: ñ 1

Montréal. On rapporte que le fleu- ve St-Laurent est navigable depuis Ë port de Montréal jusqu’au golfe. :

. Mercredi soir les élèves assistèrent à ‘Em. le cardinal James McGuigan.

sonne. Bouteille 1 dr. $1.00

|mission sur cette terre afin de mérite: | ila récompense due aux bons et fideles un concours de boxe au gymnase de la serviteurs de Dieu et de la patrie. ‘Eastwood High School. John Rolston,' La parole passa ensuite à l’ancien dé- un de nos élèves prit part au concours. puté de Saint-Albert, M. Boudreau, qui Jeudi, grand congé en, l'honneur de la sut trouver des expressions élogieuses à fête de notre Vice-provincial, le RP.

[machine à classifier; cela fait qu'à deux

|

l'adresse du jubilaire, des remercie-

ments appropriés pour l'invitation déli- \ves eurent le privilège d'assister à une | ÂAssassinats politiques

cates à cette réunion qui représente sil bien l'idéal de la conservation des tradi- tions de coopération, de bonne entente: et de la solidarité familiale qu'il s’agit de maintenir et de développer surtout] en ces endroits de culture mixte, de| mentalité différente.

Puis M. Bougie dût expliquer com-|

ment lui et sa dame s'y prirent pour |

jouer si adroitement ce tour de force en présence même du jubilaire. . chacun à son tour et à sa manière ex-

. et|

Jean de Capistran, o.f.m. Le soir les élè-

partie de gouret à l'arène.

Samedi après-midi, sortie en ville. A 8 heures p.m. les élèves présentèrent une séance récréative au R.P. Alphonse, à l'occasion de sa fête de naissance. La séance se termina par quelques paroles du R.P. Alphonse. Ii compara les élè- ves à des blocs de marbre que l’éduca- tion doit changer en statues artistiques et expressives.

prima avec ses félicitations et meilleurs souhaïits, le plaisir de revenir à de nom- breux et semblables anniversaires.

Au cour de minuit, l’orchestre enton- na les premières notes de F'hymne na- tional “O Canada” qui marqua la finale de cette belle soirée.

Communiqué.

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Le Rév. Capitaine C. St-Arnault, s.j, qui avait été stationné à Calgary depuis quelques mois nous à quittés pour re- {tourner dans l'Est, à Montréal. Il nous l'avait rendu plusieurs visites et prèché nombre de sermons durant son séjour à | Calgary. À sa dernière visite à la po- |roisse dimanche le 17 mars il chanta la grand’messe et donna le sermon. Tl nous idit au revoir nous promettant qu'il |pensera souvent à nous, ses frères de Calgary, et en retour il désire n9s prié- jres. Je suis convaincu que les amis @e

Sainte-Famile se souviendront long- | temps de lui. h D'autres amis de la Sainte-Famille ‘nous ont quittés durant le mois de mars. ‘Le capitaine Tessier, docteur de l'ar- mée, est retourné à Montréal. Et tout récemment le jeune couple M. et Mme R. Leclerc. M. et Mme Iæclerc sont allés établir domicile à Winnipeg. Au revoir nos amis et meilleurs voeux vous laccompagnent toujours.

+ +

Le docteur capitaine Meunier, marié le 30 mars à Montréal, nous reviendra bientôt accompagné de Mme Meunier. Le docteur est stationné à Currie depuis quelques mois. Bienvenue au capitaine et Madame et acceptez nos meïlleurs voeux de bonheur.

: + *%

M. C.-P. Schmidt employé civil en charge du département des Affaires in- diennes pour l’Alberta a pris sa retraite. Il fut au service du gouvernement fédé- ral pour de nombreuses années.

# Æ %

Mme M. Lampron qui a subi une gra- ve opération à l'hôpital Sainte-Croix le 13 mars est retournée à domicile et son état de santé s'améliore peu à pen.

&

Mme Georges Lalonde est aussi ren- trée à domicile après un stage à l’hô- pital Sainte-Croix.

Æ Æ

M. U. Couture qui fut retenu à do- imicile depuis plusieurs mois va de mieux en mieux.

* + 4.

A l'hôpital militaire Belcher, il y a

les soldats Paul Pelletier, Aïbert Jul-

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ou trois ils font l’ouvrage de plusieurs personnes.

M. Ladéroute avait chanté déjà dans la maîtrise d'enfants de la cathédrale, Æ + ‘alors qu'il étudiait à l'Ecole cathédrale Xl paraîtrait qu’il va se faire plusieurs de Musique du docteur J.-E. Ronan. transactions ce printemps.

en Espagne

Suivez un bon conseil

‘Madrid. Le maire, un conseiller et le chef de la phalange espagnole du village de Santos, province de Salaman- que, ont été enlevés et assassinés dans lune récent coup de main des républi- cains.

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| |

+k %# %

En visite chez docteur et Mme Beau- chemin, Mme Beauchamp (Thérèse Beauchamp), d’Edmonton.

sh

* *

Le docteur Beauchemin fut retenu à domicile quelques jours pour cause de; rhume. î

à |

A la soirée donnée par les Dames de la Sainte-Famille le 23 mars Mme A. Despins gagna le premier prix du brid- ge, Mme U. Dandurand le ler prix du 500 et M. P. Dubuis celui du whist. Le tirage du tambourin fut gagné par Mme G. Simonin.

+ + %

Mme U. Couture à le plaisir d’avoir

la visite de son frère qui demeurait à,

{| ——

Graines de semence: Fleurs et Légumes

MORE ae l Marques “Steele Briggs” et 05e 1Qc 15e La coopérative de “bibites” va de l'a- “Menenrie” a AG ses os LC] ae . vant. M. le curé, actionnaire de deux: | SEMENCES d'herbe de gazon ele gg 20 parts, fut nommé membre honoraire. | Le paquet seen Autres nouveaux membres: MM. L. ca CIRE “Johnsonws Floor Wax Paste” ? Ibs. 98 C clair et J. Baril et Mme Ricard qui a: La DOÎE urnes bien voulu s'intéresser aux affaires de|| CYRE en liquide “Johnson's Glo’Coat” 59 et 08 9% + dd. bas l'union Yait la for- La bouteille …… TOO A ET LE G G ce. Aussi de vous faire remarquer que à FRE « , D 2e Dada deu tas de mn] PUEU, ne, en de, sim 20e titre de fondateur de la “coop” et pour | ; Lou De PSE es É Le donner plus de dignité à son titre il s’est POUDRE “Snap” et “Bon Ami 15c procuré une canne. | La boite …........................ enpeneesenenene nes seneneetesnoneeseneeeeenee en | + & # il SOUPE aux pois verts “Aylmer” 10 : Dimanche prochain il y aura à la LD IS ar de ve G salle paroissiale une partie de cartes | CEREALE “Smiles Whole Wheat” pour gruau 1 1bs. 30 es He les Dames me a EM Prix de Vente sus 1H amille et les prix seront des choco- $ ilats de Pâques. Il y aura aussi rafle. Les Pare Pr Boy 1 lbs. 35c 20 15 Si 00 organisateurs vous préparent une place SA Er bin RIbHon” rs 1b : 1bS venez-y. L : : + + *% Prix de vente 1 40e 3 S1.15 Mme Martin, soeur de défunt Louis|| THE “Blue Ribbon” CHICOREE, gros grain:

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Durant son séjour ici Mme Martin 2 || FARINES de première qualité 1bs.

eu un fâcheux accident. Elle s'est frac- Prix de VERTE ss due | turé un bras. =" = UT rm OU co 0 San

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Nous espérons avoir des Jicences : de! radio bilingues dimanche prochain. Donnez votre nom à M. Lampron après la messe. :

Henry Wilson

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Page 8

L'établissement des Jeunes

Dix-neuvième leçon: Le rôle de l'école

Par C.-E. Couture, surintendant du Service français de la Colonisation aux Chemins de fer nationaux

Par la force des circonstances, les parents doivent confier à d’autres organismes sociaux une part de leurs responsabilités et de leur

‘autorité par-rapport à l'instruction et à l’édu- cation de leurs enfants. Au premier rang de ces organismes sociaux se trouve l’école. L’é- cole est donc le foyer prolongé; elle doit se- conder les parents dans la formation spiri- tuelle, intellectuelle, sociale et économique de leurs enfants. Souvent elle viendra combler les lacunes, les imperfections ou les déficien- ces du foyer. Bien entendu, tout l’enseigne- ment scolaire doit reposer sur des bases spi- rituelles.

Pour remplir pleinement son rôle, l’école ne doit pas seulement doter l'enfant d’une formation générale; il lui faut s'adapter au milieu, à la classe sociale à laquelle les en- fants appartiennent, AFIN DE PREPARER CEUX-CI A L'EXERCICE D’UN ROLE ACTIF DANS LEUR FAMILLE, DANS LEUR PAROIS- SE, DANS LEUR REGION. Et vu que ce sont surtout des garçons et des filles d'habitants qui la fréquentent, l’école rurale s’emploiera à développer en eux les caractères qui distin- guent l’habitant ou le cultivateur des autres classes sociales. Mentionnons parmi ces ca- ractères:

a l'amour de la nature; b) la confiance en l'avenir; c) la patience dans le travail.

Auxiliaires du plan divin

Les habitants sont les plus intimes colia- borateurs de la Providence dans l’agrandisse- ment du genre humain et, pour que la gent écolière d'aujourd'hui soit prête à mériter ce titre demain, elle doit en saisir tout le sens, toute la portée. La formation de collabora- teurs intimes de la Providence ne peut pas, ne doit pas, par conséquent, être confiée à des personnes inexpérimentées, trop peu fami- lières avec les données fondamentales du pro- bilème de la création d’une âme rurale, d’une élite rurale.

Le garçon et la fille sur les bancs de l’é- cole sont les continuateurs de l’oeuvre de leurs parents, oeuvre féconde, associée à la multi- plication de foyers de vie chrétienne. A la classe rurale revient l'honneur et le devoir d'agrandir le genre humain, l'obligation d’as- surer la stabilité et la paix dans la nation.

L'école prépare la gériérosité de demain. Or, que nous faudra-t-il demain? II nous faudra:

A—-1) Des hommes; 2) Des époux; 3). Des pères.

1) Des hommes

ETRE HOMME VEUT D'ABORD DIRE ETRE MAITRE DE SOI-MEME, ACCORDER PRESEANCE AU SPIRITUEL SUR LE TEM- POREL, ce qui permettra de travailler au bien commun. Etre homme veut aussi dire se tirer d'affaire, se débrouiller, maîtriser la na- ture, pouvoir en tirer toute sa vie au besoin. L’on est parfois porté à l'oublier, mais bon nombre de nos aïeux ne se trouvaient jamais mal pris en face de la nature. Aventuriers, coureurs des bois, ils ne s’inquétaient jamais des premières nécessités de la vie.

2) Des époux

La vie conjugale implique l’acceptation de RE responsabilités. Le mariage a pour pre T but de transmettre la vie, d'agrandir le genre humaïn. Le chef du foyer doit res- pecter son épouse, partager avec elle les tà-

ches de la vie du ménage; il lui doit fidélité :

et soutien, L’harmonie et la paix indispen- sables dans un foyer chrétien, il appartient au chef de famille d’abord et à son épouse en- suite de les faire régner. En tout premier lieu, et c’est la pierre assise du bonheur dans nos foyers ruraux, l'époux et l'épouse doivent se respecter eux-mêmes et respecter aussi les lois de la nature.

3) Des pères

Le mot père appelle l’idée d'autorité et de bonté. Le père gouverne le foyer: il mérite de ce chef le respect de son épouse et de ses enfants. En plus de gagner la vie de sa fa- mille, et étant donné qu’il doit travailler sans cesse pour l'avenir, il s’emploiera à initier ses enfants aux tâches qui les attendent. C’est à lui qu’il appartient d’abord d’admi- nistrer le bien qu’il à lui-même mis en valeur ou qui lui a été transmis. Ce bien, il le trans- mettra à son tour, le temps venu.

L’école prépare la génération de demain.

-Or, que nous faudra-t-il demain? Il nous faudra:

B-1} Des femmes; 2) Des épouses: 3) Des mères.

1) Des femmes .

PIETE, SENSIBILITE, DELICATESSE, COURAGE SONT QUELQUES-UNES DES QUALITES ESSENTIELLES DE LA FEMME CHRETIENNE. Ces qualités, on les retrouve toujours présentes chez les femmes qui ont marqué notre histoire.

2) Des épouses Fidélité, sens du devoir, respect de la * dignité humaine sont quelques-uns des carac- tères essentiels de l'épouse chrétienne.

3) Des mères

La mère de famille, en plus de donner la vie à ses enfants, de garder le foyer, de doter la maison d’une atmosphère, doit exercer son rôle de ménagère. LA MERE FAIT DE- FAIT LES FOYERS. De son habileté et son

sens de l'administration dépend la bonne con- duite de la ferme. vateur ne pourra jamais mener à bien son en- treprise. C’est une tâche à deux et la plus importante partie de cette tâche est du res- sort de la ménagère. ‘Il faut qu’elle soit habile de ses mains pour répondre aux besoins de

Sans son appui, le culti- :

toute la maison. Il faut qu'elle ait de l’ordre pour faire régner l’économie; il faut qu'elle ait du goût pour égayer son foyer. C’est elle qui retiendra les enfants à la maison ou les

‘en chassera; c’est elle surtout qui resserra les

liens de la famille, qui en fera une réelle unité sociale.

.Ainsi peut se résumer, par rapport à la formation des enfants à leur vie réelle, le premier rôle de l’école rurale envisagée com- me prolongement du foyer.

Formation professionnelle et sociale

Les garçons sur les bans de l’école sont pour la plupart des cultivateurs en herbe; les filles, des fermières. Or, le cultivateur et la fermière doivent de plus en plus prendre une part active dans les organisations sociales et économiques. Pour cette raison l’école rurale doit aujourd’hui accorder une part de plus en plus importante à l’étude des problèmes agri- coles. La profession agricole, comme toutes les autres d’ailleurs, a des intérêts à protéger, si elle veut assurer aux familles de cultiva- teurs un degré d'indépendance et de liberté indispensable au perfectionnement humain. Ainsi, l'école doit aujourd’hui initier les en- fants à la coopération; elle doit leur faire voir la nécessité de la vertu de l'épargne. Or, il n’est pas de meïlleur moyen d’amener les enfants à la pratique de cette vertu que de les habituer à fair partie d’une Caisse populaire, de les familiariser avec les divers rouages des organismes coopératifs.

L'école, soucieuse de l’établissement des enfants dans la région, doit faire en sorte d’orienter de très bonne heure et vers des occupations précises les élèves qu'elle a mis- sion de former. Pour ce faire, elle doit fami- liariser les enfants avec les perspectives que leur offre leur région en vue de leur établisse- ment. Qu'il s'agisse d'établissement sur la terre ou de métiers ruraux, l’école est toute désignée pour faire connaître aux adultes de demain les occupations pour lesquelles ils doi- vent dès maintenant se préparer.

C’est aussi à l’école que l’enfant doit s’ini- tier aux arts et métiers domestiques. Le cultivateur et la fermière ne seront réelle- ment à la hauteur de la tâche que s’ils ont appris, dans leur jeune âge, à mettre leur talent et leur habileté en oeuvre pour faire ou transformer à la maison des articles de néces- sité courante.

Haute valeur de la vie rurale

Par dessus tout, l'école doit contribuer à créer une atmosphère essentiellement rurale; elle ne doit en aucun temps distraire les élèves de leur milieu, encourir le risque de les en détacher. Le nécessaire pour l’école rurale est de développer les facultés des enfants dans le sens de leur vocation terrienne, de leur don- ner l’amour de la profession agricole et des tâches qui Paccompagnent, le sens réel des Valeurs, le respect de la vie sous toutes ses formes. L’écolier doit savoir aussitôt que possible dans sa vie, surtout s’il est appelé à rester sur la terre, les raisons supérieures qu’il a d’y rester.

Les Canadiens français, en ce pays, con- tinueront de répandre leur influence bienfai- sante, d'étendre la civilisation chrétienne en autant qu'ils resteront attachés à la terre. Pour cela, il faut que l’école concoure à en- diguer la vague de matérialisme qui déferle sur notre pays et qui menace de porter attein- te aux vertus qui ont assuré jusqu'ici l’'épa- nouissement normal de nos familles.

L'école rurale doit tendre en tout premier lieu à s'acquitter de l'essentiel: former des hommes et des femmes capables de marcher

Sur les traces de leurs parents et de continuer leur oeuvre.

Questionnaire

1—Qu'est-ce que l’école?

2—Pourquoi l'école doit-elle donner plus qu’u- ne formation générale?

3—Que signifie être homme?

4—Quelles sont les qualités essentielles de la femme chrétienne? |

5—Qu'est-ce qui fait ou défait les foyers?

6—Quel est le meïlleur moyen d'amener les enfants à la pratique de l'épargne?

7—Que doit faire l’école pour orienter les en- fants vers des occupations précises?

8—Que doit savoir l’écolier qui est appelé à rester sur la terre?

&

L’impôt sur le revenu

L'INFORMATION. Le prochain exposé budgétaire de l’hon. Ilsley réserve, tout proba- blement, d’agréables surprises aux contribua- bles canadiens qui ne sont pas trop exigeants. La plupart de ceux qui ont pris la peine de lire entre les lignes du discours du Trône et de chercher la définition des nombreux sous- entendus dont il était rempli, ont, en effet, exprimé l'opinion que ces derniers laissaient entendre un allègement prochain de l'impôt sur le revenu. L'événement pourrait fort bien justifier ces prévisions car la restauration ne nécessite évidemment pas des frais aussi oné- reux que ceux de la guerre.

Les optimistes, et ils sont nombreux, semblent avoir totalement oublié que le paie- ment des intérêts sur notre dette de guerre qui s'élève maintenant par $15 milliards et la réalisation d‘un vaste programme de sé- curité sociale nécessiteront, pendant plusieurs années encore, des déboursés considérables et, par ricochet, des impôts relativement élevés.

Quel que soit l’adoucissement prévu au chapitre de l’impôt, dans le prochain exposé budgétaire, il est certain qu'il sera bien vu de la population si l’on a su en faire une réparti- tion juste et équitable, si l’on a su, en d’autres termes, en faire bénéficier ceux qui en ont le plus besoin, en l’occurrence, les petits salariés.

3

La Survivance

Aux Directeurs de

Ne manquez pas d'étudier

sentera.

| | | | |

révolutionner

Un système supérieur à

la congélation ordinaire. Aux Etats-Unis.

Dans une conférence prononcée devant la corporation des Agronomes de Qué-

bec, M. J.-B. Lanctôt a donné des dé- |

tails sur une nouvelle méthode de con- servation des aliments. M. Lanctôt, surintendant du service agricole des chemins de fer nationaux, avait pris pour sujet de sa conférence “les coffrets froids et l'alimentation”. Il a exposé ce que sont les coffrets froids et le rôle qu'ils joueront à l'avenir dans l'ali- mentation.

Nous croyons être utiles à nos lecteurs en reproduisant ici le texte de cette con- ts très instructive.

Les coffrets froids

L'on nomme ainsi des coffres métal- liques rangés dans une chambre d'un établissement frigorifique et devant servir à l’entreposage de produits ali- mentaires. Cès coffres sont de diverses [dimensions de chpacités variant de 6’ [EURES à 12’, 16° cubes environ, et même ÉE Les uns s'ouvrent par un {

tiroir, les autres par une porte.

Ces coîffres sont loués, chacun servant à l'usage d’une famille. Les prix de lo- cation varient de $10 à $18 par année selon la capacité du coffre et son genre. Un bail en due forme est ordinairement signé par le locataire d’un coffre froid; ce document comporte certaines condi- tions à remplir ainsi que des resposa- bilités bien précises à assumer de part et d'autre.

(Avec ma famille. cinq années durant, St-Paul, Minnesota, j'ai bénéficié d'un coffre de 9’ cubes qui me coûtait $12 par année et qui pouvait contenir environ 250 livres de viande).

Toute personne est ce qu’elle mange: sa santé dépend de son alimentation. Les membres de toute famille doivent

[donc s'alimenter d’une nourriture amé- liorée qui, soumise aux procédés les plus perfectionnés de la conservation, retiént le plus possible de ses principes nutri- tifs et prévient ainsi les maladies cau- sées ou favorisées par la sous-alimen- tation.

Chaque personne adulte a besoin d'environ une tonne de produits ali- mentaires par année. Une famille de cinq à besoin de 8,000 à 8,500 livres de nourriture dans un an. Ces produits ali- meéntaires soht périssables dans une proportion d'environ les deux tiers, et même jusqu'aux trois-quarts. Ils de- mandent donc d'être conservés selon la méthode qui se prête le mieux à la na- ture de chacun.

‘Ces méthodes de conservation des ali- ments se résument à deux principales: la stérilisation (par la chaleur) et la congélation (par le froid). La stérilisa- tion conserve les aliments en détruisant les organismes vivants qui travaillent à leur décomposition; la congélation les conserve en paralysant l’action de ces organismes. Il se trouve plusieurs va-

riations de ces deux méthodes. . . mais, ! quartiers ou désossé, congelé, mais cet-

passons!

La congélation

Depuis que l’homme met en oeuvre son imagination et son esprit inventif pour résoudre le problème vital de la conservation de ses aliments, la congé- lation rapide (le “sharp-freezing”, le Saisissement) la plus récente de ses découvertes s'avère la méthode la plus efficace et la plus prometteuse de succès dans le cas de produits alimen- taires. Cette méthode conserve presque inaltérées les qualités nutritives des ali- ments; elle permet des économies sub- stantielles, s'avère d'une efficacité in- surpassée.

Au début du 19ème siècle, la décou- verte de la boîte aux conserves amena, à maints points de vue, des change- ments radicaux dans les us et coutumes alimentaires des humains. Il.y a quel- ques années seulement, lorsque M. Cla- rence Birdseye (qui fut conférencier à

Montréal au cours du moïs dernier) dé- |c'est-à-dire la vente des boeufs d'en- couvrit que la congélation rapide (le jgraissement en automne, et la vente

“sharp-freezing”, le saisissement) réa- gissait phÿsiquement, de toute autre façon que la congélation lente, il déclen- cha dans le domaine de l'alimentation une “révolution”: qui promet de trans- iformer complètement notre mauvaise [hp de vivre à même la boîte de conserves. Nous pourrons donc doréna-

|vant développer davantage la bonne ha- lorsque le cycle de production atteint

et coopératives françaises

Ii ne reste plus que trois semaines avant le Congrès des coopérateurs français qui doit se tenir à Edmonton, le 25 avril. Le Comité chargé de son organisation a fait parvenir à tous les groupements les explications détaillées sur les problèmes qui seront discutés à cette occasion.

afin de pouvoir prendre une part active au Congrès et faire connaître l'opinion de vos directeurs.

On voudra bien aussi remplir aussitôt que possible le questionnaire qui a été adressé à chaque groupe et le retour- ner immédiatement au comité d'organisation, à Edmonton.

Tous nos groupements coopératifs doivent se faire un devoir d'envoyer au moins -un délégué officiel au congrès, avec mandat de parier et de voter au nom de ceux qu'il repré-

Comité de la coopération, Société d'Enseignement post-scolaire, Section française de l'Alberta.

Les “coffres froids” destinés à

Caisses Populaires

cette question dès maintenant,

| D Ci] = l'alimentation la mise en conserve et à

À

Lo jardins et de nos fermes, grâce au

procédé moderne du saisissement.

C'est dohe sur le procédé de ia congé- ;

|lation rapide, sur le saisissement des

aliments que repose l'organisation des !

établissements à coffres froids. Perspectives du commerce

N'étant pas chimiste, ni physicien, ni même spécialiste en réfrigération, je n'entreprendrai pas de vous expliquer dans le détail les réactions chimiques et physiques des aliments soumis à la con- | gélation rapide, d’une part, et à la con-] gélation lente, d'autre part. Je me per- mettrai simplement de vous ouvrir un nouveau champ d'action et vous lais-, ser entrevoir les vastes possibilités de la congélation dans ie perfectionnement de l'alimentation. Je démontrerai en même temps que la congélation rapide ouvre d'intéressantes perspectives au commerce.

La congélation lente, “faire geler les aliments”, occasionne la formation de “gros” glaçons si minimes soient-ils | à l’intérieur de tout produit. Chimi- quement, ces glaçons se composent. d'eau presque pure, tout autre composé ; chimique se trouvant écarté ou déposé, pour ainsi dire, dans les vides créés par le déplacement de l’eau pure qui forme les glaçons. Ce procédé de séparation n'est pas réversible dans la plupart des

\

| cas: c’est dire qu'avec le dégelage, l’eau

ne réintègre pas les autres composés

BRIOCHES ‘MAGIC’

1 oeuf

e 2 tasses farine tamisé 14 tasse lait

M c. à thé sel ï 4'c. à soupe shortening jade d'orange

4 c. à thé Poudre à Pâte “Magic”

Tamisez ensemble les ingrédients se

drement l'œuf dans unetasse-me- De lait et marmelade, remplis- sant {a tasseaux °{, puisajoutezau premier Abaissez à environ }4 pouce

corporez le shortening et mélangez

mélange.

d'épaisseur; découpez avec empor te-pièce enfariné. Mettezsur ue La brioche un peu à four chaud (425°F.)

demarmelade et cuisez environ 15 minutes. Donne 16 brioches.

donc pas un entrepôt frigorifique ordi- paire des produits alimentaires sont conservés par le froid.

Un tel établissement comporte au moins trois chambres frigorifiques maintenues à des degrés de témpérature diférentes: ;

1—une chambre à maturation ou à “faisandage” (aging) maintenue à une température d’environ 35 degrés F.

2.—une chambre à saïisissement main- tenue à un degré de température d'en- viron 10 degrés F, sous zéro.

3—-une chambre avec coffres froids maintenue à un degré de température d'environ 10 degrés F.

Ces trois chambres sont essentielles au bon fonctionnement d'un établisse- ment à coffres froids. Une chambre à: refroidissement facilite grandement le maintien de la qualité des viandes. Il;

selon les services à rendre.

Les premiers établissements du genre apparurent il y a une trentaine d’an- nées, dans les Etats américains de la côte au Pacifique. De 250 en 1936, ils. sont pasés au nombre imposant d’envi- ron 6,000 en 1945. Ils sont maintenant

‘répandus un peu partout, dans les cam-

pagnes surtout. (75 p.c.) S'il fallait en croire un haut fonctionnaire du Service alimentaire du Département de l'Agri- | culture des Etats-Unis, qui s’adressait récemment aux membres de l'Associa | tion américaine des Etablissements à! Coffres froids, le nombre de ces établis- |

{

sements atteindrait dans ce pays le:

{chiffre formidable de 15,000 en 1950, !

t L'on me rapporte qu'environ 80 éta-

blissements du genre se trouvent actu- ellement dans la province d'Ontario et qu’en tout et partout le Canada en au- rait environ 150.

Pour ma part, je n'en connais que trois qui fonctionnent dans la borne

À LA MARMELADE D'ORANGE

14 tasse marme-

MERCREDI 3 AVRIL 1946

FABRICATION CANADIENNE

en

Un taureau à $5100,000

Calgary. Un éleveur, qui refusa $100,000 pour un de ses taureaux, assis. ta à la vente annuelle des bestiaux de Calgary.

Bob Lazear, de Cheyenne, Wyoming, ne vient pas acheter de taureaux pour son troupeau. Il n’en achète pas non plus aux Etats-Unis. Il les élèy et les vend lui-même. Il assiste à la foi- re simplement pour voir quels efforts les Canadiens font pour avoir des ani. maux de qualité et ii en achètera peut- être pour ses amis du sud.

Les éleveurs ont été surpris d'appren-

lâre que Bob Lazear a refusé $100,00

lan dernier pour son taureau Helms.

[man III, à la foire de Denver. M, La.

zear tient à garder sa bête, mais il

: Î uelques bêtes à vendre, descen. ‘importe aussi de pourvoir les chambres : 2UTa& queq en

‘et les espaces nécessaires à l'entreprise, !

dantes de ce célèbre taureau et il ne doute pas qu'elles lui rapporteront au moins $100,000.

Exportations de volailles

Au cours de 1945, le Canada à expi- dié près de 850,000 poussins d’un jour, évalués à $115,218. Tous ces poussins, sauf 1,268, ont été expédiés aux Etats- Unis. Au cours du même temps, nous avons, expédié en dehors du Canada 11.2 millions de livres de volaille morte et vivante, évaluées à $3.2 millions. Les principaux clients en dehoïs des Etats- Unis sont Terre-Neuve, Les Bermudes, Trinité, les Barbades, l'Alaska, St-Pier- re et le Groenland.

Les Prix du Concours sont exempts de taxe

Les $25,000. décernés comme prix

6 i i i ie dans le Concours national d'Orge de tels les protéines, les vitamines, etc., [de Québec et six qui seraient en voie

pour reconstituer le produit dans son état naturel. Il en résulte donc une perte considérable dans la qualité nu- tritive de l’aliment et certainement dans sa fraicheur, dans son apparence. Aussi la “grosseur” des glaçons d’eau pure semble diminuer avec la rapidité de la congélation. L'on tente même présente- ment d'accélérer le saisissement des viandes, des fruits et des légumes au moyen d'ondes ‘“supersoniques” très courtes émises au moyen de lampes ra- diophoniques à très hautes fréquences. Ainsi l’on obtiendraäit le saisissement très rapide des aliments sans les expo- ses à la “brûlure” du froid.

Donc, dorénavant, lorsque l'on par- lera de congélation, nous entendrons le saisissement des aliments et non pas leur simple refroidissement, ce dernier étant un procédé tout autre qu'il ne faudrait pas confondre avec le premier.

L'établissement à coffres froids

Un établissement à coffres froids n'est

Concurrence sur le marché du boeuf

Le Canada a démontré pendant la guerre qu'il peut expédier outre-mer de grandes quantités de boeuf congelé a te façon d’expédier le surplus de viande ! de boeuf revient beaucoup plus cher que l'expédition des animaux sur pied, parce qu'il y a les frais de préparation, de conservation et d'expédition.

Dans l'état actuel de son vante | tion, l'industrie du boeuf au Canada n'est pas en mesure de soutenir la con- |

currence de plusieurs des pays de l'hé- | misphère du sud, et si elle ne peut s’or- : ganiser pour affronter la concurrence ; sur les marchés mondiaux, il faudra que ! notre population bovine, qui avait at- | teint un chiffre sans précédent pen- | dant la guerre, soit grandement réduite. Il es£ possible cependant que l’on puisse : maintenir un marché avantageux ou- | tre-mer pour des quantités relativement limitées de boeuf canadien de qualité supérieure.

Toutefois, ce débouché, ne permettra pas de résoudre les deux problèmes les plus importants du commerce du boeuf,

au printemps des boeufs qui ont été engraissés en hiver, Les producteurs ont actuellement un marché garanti pour tout leur surplus de viande jus- qu’à la fin de 1946; ceci leur permettra de réduire graduellement leurs stocks sans avoir à souffrir de l'effondrement des prix qui se produit ordinairement

bitude de vivre à même les-produits de son point Je plus élevé.

d'organisation.

(Suite et fin la semaine prochaine) |, {

Les enfants dans les airs

Winnipeg. D'après les nouveaux rè- glements gouvernant les envolées tran- atlantiques, il sera maintenant possible ; aux enfants de monter dans les avions transatlantiques d’Air-Canada. l

Les restrictions ont été levées sur le‘ transport des enfants âgés de plus de. deux ans et de moins de douze ans pourvu qu'ils soient accompagnés par : un passager régulier âgé de 12 ans ou plus, et le coût du transport sera a; moitié du tarif ordinaire.

1946 ne seront pas considérés comme revenu sujet à l'impôt pour ceux qui les obtiendront,

Ce qui signifie que quiconque obtien- dra un prix sera exempté de la taxe d'impôt sur cette somme.

Ce règlement a été formulé par le sous-ministre de la taxe à Ottawa. Les prix obtenus dans des concours de ce genre sont exermpts d'impôts, a déclaré le département.

Du total de $25,000. en prix d'argent

$18,750. est destiné aux provinces de l'Ouest, ce qui inclut les trois provinces

de l'Ouest ainsi que le district de : Riviére-la-Paix sis en Colombie cana-

dienne.

La date ultime d'entrée est le 15 juin. JR

Ily a tant de choses à faire . . ei si peu de iemps pour les accomplir !

Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la poste! Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargné du temps. Envoyez votre abonrfement par Ja poste et nous en accuserons réception au moyen d'une carte postale spéciale. Quelle que soit la distance qui vous sépare de La Survivance elle n’est pas plus longue dqué celle qui vous sépare de la plus proche boite aux lettres.

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LUE LEE EL ELEC ECEPEEEECEEPEEEEREENEE TEE EE EE EEE EEE

CELL ELEEPE EEE EP EECEERECEREEPRNRERET EE T CECTE EEE)

Gérin-Lajoie, de Aubert de Gaspé ou de

‘un écrivain de mérite”.

MERCREDI 3 AVRIL 1946 ! METISE

La Survivance

La belle vocation du cultivateur

Mes chers enfants, |

ye Concours du mois de mars promet d’être l’un des mieux réussis. J ’ai reçu de nombreuses réponses, si nombreuses que je n’ai pas encore eu le temps de les lire toutes. Je vous félicite tous bien sincèrement.

Nous célébrons donc ces jours-ci la Semaine de Fierté nationale. Le but de cette célébration est de nous faire mieux connaître et aimer la belle vocation du cultivateur.

Sans doute, ceux qui vivent sur la ferme doivent faire des sacri- tices; d’ailleurs partout nous sommes nous devons faire des sacrifices. :

Mais par contre les cultivateurs oublient trop souvent les grands avantages de leur vocation agricole. Ils sont exempts des misères de la ville. Iis sont les rois et maîtres sur leur terre; ils possèdent un immense domaine comme pas un seul citadin ne peut en avoir. La nature leur fournit tout ce qui leur est nécessaire, en particulier une nourriture riche et abondante. ’Et que dire des charmes de la campagne; les citadins qui le peuvent se payent le juxe d'aller passer quelques semaines à la campagne et ils se comp- tent chanceux! i ;

par dessus tout la vie agricole favorisent mieux que celle de la ville, l'éclosion de l'esprit chrétien et familial. Ah! si les cultiva- teurs connaissaient leur vrai bonheur!

Vous du moins, mes jeunes amis de la campagne, aimez beau- coup votre vocation. Restez attachés à cette vie noble qui faisait la joie de nos ancêtres. Et comme eux, vous rendrez ainsi de grands services à l'Eglise et à la Patrie.

; Votre vieil ami,

rank Pix À Moy

Histoire du Canada

Notre épopée rurale

Talon trace le plan de Charlesbourg- nants, en raison même de leur proxi- Royal mité, pourraient plus avantageusement

se défi ù e à On peut discuter de certaines idées | ÉFAIQrE COnDe le AHAQUeS Se 0

de Jean Talon, deuxième intendant de Nes BE one ne RE CHPOpER ne. Enfin cette même proximité béné-

Nouvelle-France. On peut se deman- |... 1 NODVÈEME BENERE AE ificierait beaucoup aux habitants des

der s’il n'a pas poussé un peu loin, par- |. : . : fois, la “raison d'état”, surtout dans ses ie ee. AU pOTRK de vue de LILSENCUOE É spirituelle et temporelle.

rapports personnels avec les Jésuites. On peut se méfier de son gallicanisme prononcé. Mais il convient, tout compte

“Mais quel plan devait-on suivre pour la fondation de ces bourgs? Après fait, de rendre hommage à son énergie | avoir reconnu qu’il importe de les plan- de chef, à son habileté d’organisateur, | ter près de Québec, répondait Talon, il à sa large vision d’avenir en terre fran- | faut convenir que leur forme devant se çaise d'Amérique, Inclinons-nous de-|prendre de la nature et situation du ter- vant la figure de cet homme souvent | raïn, il n'est pas aisé de la déterminer, indisposé ou malade, qui ne put s’accli- que cependant la ronde ou la carrée mater au Canada il vécut sept ans |semble la plus commode, si le lieu la (1685-1672), et qui reste cependant l’un souffre. .. Nous avons ici la clef du de nos plus grands bienfaiteurs.-N’est- | système adopté par Talon pour coloni- ce pas lui qui à assuré, entre autres |ser les environs de Québte, C'est d’a- choses, le peuplement définitif de notre près ces principes que furent établis pays français?

Les idées de Talon sur le système de peuplement du Canada, sur le groupe- ment nécessaire des colons que meha- ! çaient maints dangers, ont été exposés au long par M. Thomas Chapais dans sa belle biographie de l’ancien inten- dant de la Nouvelle-France. Reprodui- sons ici une page de ce livre qui nous révèle l'essentiel du “système Talon”:

“L'établissement de villages en corps de communauté préoccupait fortement Talon. 11 énumérait les raisons qui ren- daient désirable le rapprochement des habitations. . Eu égard à tous ces mo- tifs (connaissance réciproque, défense contre les Iroquois, ministère du prêtre rendu plus facile, justice et médecin rendus plus accessibles), il importait, suivant Talon, de “planter” ces villages autant que possible dans le voisinage de Québec. La ville et les villages se don- neraient ainsi un mutuel secours, ceux- ci fournissant à celle-là leurs produc- tions. . . et celle-là fournissant en re- tour les marchandises venues de France. De plus, Québec et les bourgs avoisi-

belle paroisse de Charleshourg.

“Jetez un regard sur le plan cadastral de ce territoire et vous y verrez nette- ment accusée cette forme carrée que Talon mentionnait comme l’une de cel- les qu'il convenait d'adopter. Bourg- Royal, le village de Charlesbourg, sont devant nos yeux. Les terres partent en plointe d'un petit carré intérieur qui forme le centre, et vont aboutir en s'é- largissant toujours, aux quatre côtés du grand carré. Elles rayonnent com- ine les feuilles d’un éventail. . . C'était Vi ce plan dont parlait Talon dans sa ‘lettre du 4 octobre 1665, quand il disait: “Je projette une forme de défrichement pour bâtir une première bourgade; quand elle sera tout à fait résolue, je vous en enverrai le plan.”

Il obtenait ainsi ce rapprochement des habitations tant désiré et recom- mandé par Louis XIV et Colbert. Les terres étaient triangulaires, et les ‘ha- bitations construites aux sommets des triangles se trouvaient toutes groupées autour du carré ou du trait-carré cen- tral, devait s'élever l'église ou la chapelle...

Après avoir rappelé l'éloge qu'accor- dait à plan l'arpenteur Bouchette, en 1832, M. Thomas Chapais ajoute: “Deux siècles sont passés, mais les “villages” de Charlesbourg ont conservé leur curieux dessin géométrique. Par une belle et claire journée d'été, si, du haut de la tour centrale du Palais légis- latif, vous laissez errer vos regards sur les côteaux verdoyants qui ondulent là- bas en arrière de la Canardière et de Beauport, vous voyez la pensée de Ta- lon imprimée sur ce sol fertile en ca- ractères ineffaçables.”

Le plan de Charlesbourg-Royal fait

Forestiers et voyageurs

par Joseph-Charles Taché

Dans la collection du Nénuphar doivent figurer les meilleurs auteurs ca- nadiens, les Editions Fides ajoutent Forestiers et Voyageurs, de J.-C. Taché.

Tathé bien que jouissant d’une re- nommée moins éclatante que celle de

Crémazie, a cependant contribué pour une large part à l'édification d’une lit- térature nationale, et à ce titre il mérite | de voir revivre ses oeuvres. Parmi ces Ouvrages, Forestiers et Voyageurs est sans conteste celui qui révèle le plus

chez l'auteur un “observateur réaliste et | Sais. Faisons-le connaître à notre jeu-

nesse étudiante. Qu'elle y voie un sym- bole du rayonnement français en Amé- rique du Nord, centré sur deux forces séculaires: la foi catholique et la cul- ture française.

Après avoir retracé quelques scènes de la grande et belle nature du Canada, avec les moeurs de la forêt, l’auteur re- lève une foule d'aventures advenues à des types de son époque et les attribue

utes au Père Michel, un héros de cir-

Onstance, Forestiers et Voyageurs n’est eut-être pas un document historique, ais Ïllustré avec beaucoup d'intérêt et humour. La vie y était dure sans dou- €, mais l'imprévu, la grandeur sauvage CU imposante'äu paysage, les incidents ragiques ou comiques. expliquent cette Pession pour une vie toute d'aventure, qui à fasciné tant des nôtres autrefois.

Volume de 230 pages, en vente dans toutes les librairies, et chez Fides, 25 est, rue Saint-Jacques, Montréal-l, au Prix de $125 (par la poste: $1.35)

Grenouilles

rm om

La grenouille respire surtout par de nombreux orifices dans sa peau. Pour

pensable, elle se tient longuement sur un terrain humide et elle absorbe de l'eau par la peau du ventre; en outre, elle porte, en cas de besoin, un sac tou- jours plein d'eau. La grenouille est très utile à l'agriculture, à cause du grand nombre d'insectes qu'elle consomme.

Féminisme

Dans une assemblée féminine, sur la défense de la femme.

—Oui, cria une jeune fille, les femmes ont été mal jugées durant des siècles. Et pourtant, elles ont souffert en mille choses.

I} y a une chose dont elles n'ont pas souffert, cria un petit bonhomme du fond de la salle. : |

—Et qu'est-ce que c’est? demanda la

Place vacante |

Un maître de poste venait de mourir. |

Ji ne manquait pas de candidats à la jeune fille. succession. Certains mañifestaient mé-' —Elles n’ont jamais souffert en silen- me une impatience d'assez mauvais cel goût. .

Le défunt n'était pas encore conduit à sa dernière demeure qu'un candidat demandait au ministre compétent:

—Vous opposeriez-vous à ce que je prenne la place du défunt?

—Non, répondit le ministre, absolu- ment pas; entendez-vous avec l’entre- preneur de pompes funèbres.

+ & %

UE Enigme Ce, Je sers pour prendre les poissons, Les oiseaus et les papillons; Je suis la fibre déliée De l'étamine d'une fleur, La tranche de boeuf prélevée Sur son dos, mais avec ampleur L'émission d’une ondè pure. Du petit ruisseau qui murmure Je sers: pour les provisions, La bonne mère de famille Y met ses acquisitions. R. filet.

En Espagne

Dans un hôtel, le matin.

Avez-vous bien dormi, demande le gérant au voyageur?

—Pas du tout. Il y avait dans ma chambre des souris qui ont pasé la nuit à se battre. : |

——Pour le prix que vous donnez, nous ne pouvions pas vous faire assister à des

ment actuel de la ville de Chicago qu'un |

Page 7

- | Aviation privée

| L'avion privé est-il économique? Pas -encore si l'on accepte les chiffres ré- | cemment publiés. Un avion quatre-pla- |ces coûterait, au Canada, au moins $5,000. I1 peut en outre vous en coûter °$300 pour vos Jlecons de vol. Ajoutez cela les dépenses annuelles, approxi- | matives: entretien, $2,000; dépréciation, ‘$400; assurances, $500. En attendant, contentons-nous de marcher ou de rou- ‘ler sur le “plancher des vaches”.

Golf

Savez-vous pourquoi le terrain de golf a dix-huit trous? En 1858, les direc- “teurs d’un club de golf, en Ecosse, ne purent s'entendre sur le nombre défi- nitif de trous qu’il convenait d'adopter. En fin de compte, un vieil Ecossais don- na son avis: “Je crois qu'un terrain de golf devrait avoir dix-huit trous. Et voici pourquoi: à chaque partie j'appor- ite un flacon de scotch et j'en bois un [petit verre à chaque trou. Et comme il y a dix-huit petits verres dans un flacon, je crois inutile d’avoir un plus grand nombre de trous sur le terrain”.

PAR CERTAINS MATINS DE SOLEIL

Par certains matins de soleil On se sent heureux sans motifs, Oui, du cheveu jusqu’à l’orteil, Par certains matins de soleil On se sent plus léger, plus vif, Alors, le pavé de la ville , Sonne allègrement sous nos pas: Comme ils sont mesquins, nos tracas, _ Et que tout nous semble facile Mais ce matin ensoleillé, Ce matin est-il le premier Dont notre vie Fut embellie? Combien de matins de soléil. De Matins Ge soleil pareils, Combien nous ont été comptés, Que nous n'avions pas su goûter? Brusquement l’heure se révèle, Par certains matins de soleil, | nous sommes, c'est certain, Ni beaucoup plus vieux que la veille, Ni bien moins que le lendemain,— L'heure nous nous plaisons à vivre Se révèle ainsi décisive De la vieillesse qui arrive, Quand nous nous serons aperçus Au bien-être Qui nous pénètre, De celui que nous n’aurons plus, De tous les beaux jours révolus | Et de tout le soleil perdu.

Barbecue

Saviez-vous que le mort “barbecue” vient du français “barbe à queue”? Cette expression rappelle l'époque l'on faisait rôtir à la broche une chèvre rentière, c’est-à-dire de la barbe à la queue.

FRANC-NOHAIN

Chicago.

En 1831, il n'y avait sur rempiace- | TON PAIN EST UN

combats de taureaux.

Sermon de carême Au dernier sermon d'une mission, | dans une paroisse de campagne, tout le; monde pleurait, à la réserve d’un pay- san.

Un écolier découvre

hameau d’une centaine d’habitants. Au-

wjourd'hui Chicago compte plus de 4,-

l'Amérique

Dans une école à Londres, le profes- seur donna aux garçons une composi- tion à faire sur Christophe Colomb.

On lui demandait pourquoi il ne pleu- [L'un d'eux écrivit ce qui suit:

rait pas comme les autres; il répondit: l

—Jje ne suis pas de la paroisse. LS + * Une permission —Maman, puis-je sortir pour jouer? Comment? avec tous ces trous dans tes habits? —KNon, avec ma petite voisine Jean- nette. ° # Politesse réciproque Deux autos se trouvent nez à nez

‘mutinèrent et déclarèrent que cet en- droit n'existait pas. Mais, bien des jours dans une ruelle. Lequel des deux chauf- |

Colomb était un homme qui pouvait

{faire tenir un oeuf sur sa pointe sans le

casser. Le roi d’Espagne appela Colomb près de lui et lui dit: _—Pouvez-vous découvrir l'Amérique? —Oui, dit Colomb, si vous me donnez

jun bateau.

Il reçut son batedu et vogua dans la

direction il croyait que l'Amérique

devait être découverte. Les matelots se

après le pilote vint à lui et lui dit:

100,000 d’habitants. Cette ville est située sur la rive sud-ouest du lac Michigan. Louis Joliet et le Père Marquette a- vaient exploré le fleuve Chicago (le Checagua, “oignon sauvage’ ‘ou “putois” des Indiens) en 1673, mais le gouverne- ment de l’Union n’y fonda qu'en 1804 le fort Dearborn.

Salaire de Truman

Le Président des Etats-Unis reçoit $75,000 par ännée. Ce salaire n'a pas changé depuis 1909. Et comme le coût

de la vie, sans compter les impôts, a |

augmenté de façon astronomique, bien rares sont les Présidents américains qui

ne font pas de dettes pendant leur ter- ;

me d'office. L'impôt sur le revenu lui prend $46,770; l'entretien d'une centai-

. VRAI REGAL/

ILESTÆACHE À FAIRE À AVEC LA LEVURE ROYAL

Sn D 2 9

ENVELOPPE HERMÉTIQUE | EN PROTÈGE L'ACTIVITÉ. | Le MCE ve Fire Fabieatios

| Se À Fat

les villages qui ont donné naissance à la | aussi.”

partie, lui aussi, de notre héritage fran- | Pierrette reste Montréalaise jusqu’à la |

feurs cédera le chemin à l'autre?

“Je ne recule jamais devant un imbé-!

cile, dit l’un. |

Î Moi, je le fais toujours”, dit l’autre, partant à reculons.

£ % %

Première expérience |

“Vous savez, Docteur, je suis très

nerveuse, c'est ma première.opération.

—je vous comprends Madame. Moi

—Colomb, la terre est en vue!

Alors, c’est l'Amérique, dit-il

Quand le navire accosta, ils virent une troupe de nègres sur le rivage.

Colomb demanda: "”

—Alors, c’est l’Amérique?

—Oui, répondirent-ils.

Ensuite il leur dit:

—Je suppose que vous êtes les nègres?

Le chef répondit, en toute simplicité:

—Oui, nous le sommes.

Et il ajouta, d'un ton interrogateur:

#

| Un mari nouveau Autour du cercueil de son défunt Zé- | 1omb?

zime, Madame X.. entend pleuvoir un | —En personne, dit-il

déluge de louanges tel, qu’elle avise | Alors le chef nègre se tourne vers ses

iiement son plus jeune et lui dit: hommes et dit:

[eva donc voir, Gédéon, si c’est bien ton —I1 n'y a rien à faire,

père qui est sur les planches”. "découverts!

k *

Ë Travaux et loisirs d’une jeune artiste canadienne-française du Metropolitan

Lors de son dernier passage à Mont- | Afin de se perfectionner dans ja grâ- réal, Mlle Pierrette Alarie, pensionnai- | ce des attitudes, de conserver la souples- re du Metropolitan Opera de New-Vork, |se des muscles, la jeune artiste cana-

recevait quelques journalistes; elle cau- idienne prend des leçons de danse. Ch2-

CE

naissent de réputation leur jeune com-;ires et les exercices commencent; “cela, patriote, trouveront ici quelques détails ça réveille”, dit Pierrette. Sait-on qu'el- sur sa vie et ses occupations quotidien- |le hésita entre la carrière lyrique et la nes. Ils sont de Jeanne Thuot, de La carrière chorégraphique? Elle n'a plus Presse, cependant aucunement l'intention d'é- “Un cocktail, Pierrette?” —Non mer- | tudier le ballet et se consacre avec fer- ci. En carême, je ne m'èn permets que | veur à l’art du chant, à l'étude des opé- le dimanche. —M. Charles Goulet dont |ras et des langues. nous sommes les invitées me regarde! Au Metropolitan elle travaille quo- 1la leçon nous vient d’une “Newyorkai- | tidiennement de 10 heures et 30 à midi, Îse” et d'une artiste d'opéra. de ces ar-|on parle: surtout le français et aussi, tistes du'on accuse (presque toujours à | l'italien que Pierriette commence à ma- ltort) de légèreté et de froideur reli-|nier avec facilité dans la conversation. |gieuse. ï à | Mais Mlle Pierrette Alarie se défend id'étre Newyorkaise: la grande métropo- le américaine lui plaît à un haut point, elle en admire les monuments, les cen- itres artistiques; de jour en jour, elle s'attache “au Met” comme l'appellent jious les pensionnaires de la fameuse maison d'opéra des Etats-Unis. Mais

| |

artiste Maurice Faure qui retournera à Paris dans quelque temps, puis le Bar- lbier de Séville, avec Pietro Cinara; nous ! connaissons l'inimitable Baccoloni dans cet opéra. “Ah! Vous ne savez pas ce que c'est que de travailler avec Bacco- loni, dit Pierrette, il parle tout le temps, ii dit n'importe quoi et je vous assure qu'il faut savoir son rôle et se tenir prêt à toutes les répliques les plus sau- grenues qu'il peut nous.lanicer!”

{

moelle des os; elle revient “chez nous” toujours avec le même bonheur et por- tera à son prochain concert une robe Patience et courage toute neuve choisie spécialement à l'in-, Le Metropolitan Opera fournit à ses tention de ses auditeurs canadiens de |artistes leurs costumes, avec autorisa- Montréal. | tion de choisir parmi les modèles pré- Leçons de danse sentés et Pierrette chofsit elle-même la A New-York, par chance exception- robe qu’elle portait dans le rôle de la inelle, elle trouva un appartement petit poupée des Contes d'Hoffmann. Occa- et coquet, admirablement situé “en un ‘sionnellement, elle va jeter un coup fendroit qui nous rappelle l'une ñes d'oeil dans les magasins de la Cin- ‘grandes places de Paris”, ‘dit M. Goulet. | quième et elle passe ses soirées bien sa-

sait avec eux de sa vie dans la métro- | que matin, encore toute endormie ellei 5 + A = ! pole américaine. Nos lecteurs qui con- jarrive chez Je maitre de ballet à 9 heu-;

ne de serviteurs à la Maison Blanche coûte $2,000 par mois. Truman n'a aucune fortune personnel- le, contrairement à Roosevelt, Hoover |

|

_Et vous, êtes-vous Christophe Co-|Société Zoologique de Québec, vient

! dont nous tirons quelques faits: la gre-

nous sommes | d'arbre ou les crevasses des vieux murs;

Élle a travaillé Lakmé avec le grand |

mt

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La Votre satisfaction est notre succès”

|

Le Président

et Harding.

Hivernage

Un bon nombre d'animaux canadiens passent l'hiver dans une sorte de lé- thargie. M. Richard Bernard, de la

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lje réussis le mieux!

|gement à la maison à lire, ou.à l'opéra. l—Que lisez-vous de ce temps-ci? —La jsérie de Jean-Christophe par Romain Rolland. Pierrette n'hésite pas à s’atta- quer à des oeuvres d'envergure, pas plus :qu'elle n'hésita à embrasser la carrière lertistique qui exige non seulement le italent, mais aussi de la patience et du courage. ;

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MERCREDI 3 AVRIL 1946

Nombreux services de l'Espagne rendus à

la cause des Alliés

(Suite de la page 1) te’ Il nous autorisa à employer le port de Barcelone comme un libre port d'en- trée pour les approvisionnements desti- nés à la France et aux autres régions |

pendant la guerre

qu'ils firent peu de temps après mon dé- part.

Les raisons de l'attitude espagnole En essayant de déterminer les raisons

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pour lesquelles l'Espagne se tourna vers nous et nous accorda un appui sans ces- se croissant de 1942 à 1945 en d’autres termes, les raisons du succès de ma mis- sion militaire j'en arrive à quatre considérations fondamentales: 1—L'Es- pagne a agi, comme toute autre nation ARS ‘l'aurait faite, en fonction de son propre PES PUReIÈR en Papas lintérét. L'Espagne avait besoin de res- Ét: RENE VAS entente re BR ne à l'écart de la guerre et elle le dé- Press” pour utiliser cette agence améri-

sirait. à é à AEMAUNENES CARS EC PRESSE SpA | 2—Je dois appuyer avec force sur ole,

[l'arme écondmique que les Britanniques Accord avec les Américains jet nous possédions. Il s'agissait tout Xl fut le premier gouvernement étran- simplement pour l'Espagne d'obtenir ger à signer un accord avec nous con-j}de notre part certaines marchandises, cernant l'aviation commerciale, et aux surtout du carburant, qu'elle ne pou- termes de cette entente, nous avons /vait pas obtenir en quantités satisfai- obtenu des droits de passage et d'atter- |santes ailleurs. rissage en Espagne pour trois lignes! 3.—Nous devons beaucoup de notre aériennes américaines différentes etlsuccès en Espagne à l’Axe, et à l'Alle- aussi pour notre aviation militaire. Fi-|magne particulièrement, qui jugérent nalement, il établit entre Madrid et |mal le tempérament espagnol. Les Nazis New-York le circuit radio-télégraphique | étaient au début trop certains de tenir direct qui avait été l’objet de négocia-|l’Espagne dans leur main, et, plus tard,

“libérées”. Il expulsa ou interna plu-, sieurs centaines d'agents allemands. Il nous assura qu’il ne protégerait pas les personnes jugées par les tribunaux al- liés compétents comme des “criminels de guerre”. En pratique, il rescinda tou- tes les restrictions de censure imposée

M.

ici entourés de leurs onze enfants. Voir détails dans le courrier de

gie nazie; elle n'est pas uniquement di-

et Mme Raoul Lapointe, de Bonnyville, viennent de célébrer leurs 25 ans de mariage.

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On les voit Bonnyville en page 4. Allemagne, Margarete Blank, secrétaire

de Von Ribbentrop, a affirmé que la

Deux livraisons par jour,

tions prolongées et infructueuses avec lils intensifièrent trop leur propagande la monarchie espagnole avant 1931 et; avec la république espagnole antérieure- ment à la guerre civile. De plus, le mi- nistre des Affaires étrangères et le gé- néral Franco lui-même affirmérent | clairement et à maintes reprises, non seulement en conversation privée, mais éans des articles inspirés de la presse espagnole, leur hostilité à l’endroit du Japon et leur intention, de rompre, en bonne et due forme, les relations diplo- matiques de l'Espagne avec ce pays. Ce

Le cardinal recu au parlement d'Ontario

Toronto. Le yremier ministre' George Drew a suspendu la séance de la Législature ontarienne, pour honorer | le retour dans la ville-reine de Son E- minence le cardinal James MeGuigan, premier prélat canadien de langue an- glaise à être fait prince de l'Eglise ca- tholique romaine.

Il à été chaleureusement accueilli a- vant son arrivée à Queen's Park, site des édifices parlementaires de l'Ontario, par des milliers de citoyens qui lui ont fait cortège par les rues de la basse-ville jusqu'à l’hôtel de ville, il a été of- ficiellement accueilli par le maire Ro- bert Saunders et par les notables de la cité. 8

Souhaitant ensuite la bienvenue au! cardinal de la part de la province d'On- tario, le premier ministre George Drew, a dit: “Il est de tradition en cette Lé-: gislature d'accueillir de temps à autre sur le parquet de la Chambre les ci-! toyens de la province qui lui font grand honneur’”’.

En réponse. le cardinal-archevêque de Toronto a fait part d'un message au! pape Pie XII remerciant le peuple cana-

rigée par des fascistes; elle à plutôt la nature d’une dictature militaire, forme de gouvernement traditionnelle chez les peuples de langue espagnole.

et firent trop de menaces.

4&—Nous étions beaucoup aidés par notre ascendant moral sur l’Axe, L'Es- pagne en vint à s’apercevoir que, lors- que nous donnions des garanties, com- me, par exemple, le respect de son in- tégrité territoriale et la promesse de lui fournir certaines marchandises, nous

L'Espagne aux Espagnols Franchement, je laisserais l'Espagne aux Espagnols. Laissés à eux-mêmes, ils ne sont une menace ni pour leurs voi-

voulions tenir nos promesses, pendant que l’Axe comptait sur 14 forte brutale et ne signait des engagements que pour les rompre,

L'opinion publique

Notre gouvernement américain, étant démocratique, est nécessairement et na- turellement responsable de l'opinion publique. Et l'opinion publique aux E- tats-Unis, telle que cristallisée et réflé- chie par nos journalistes et nos publi- cistes, a été et est encore en grande par- tie hostile au régime actuel de l'Espa- gne, désireuse de sa chute rapide et opposée à toute mesure ou même à tout indice d’une collaboration qui poür- raient servir à le renforcer ou à le pro- longer. De plus, cette opinion se trouve renforcée par une attitude à peu près semblable en Grande-Bretagne, par la propagande partisane des exilés de la guerre'civile espagnole et par la propa- gande intéressée et dénonciatrice éma- nant de la Russie soviétique par l’in-

itermédiaire la presse et la radio.

Une affaire espagnole Le régime Franco ne doit qu'en partie son origine à l’aide militaire qu'il a re- çue de l'Italie et de l'Allemagne pendant la guerre civile. On à de beaucoup exa-

:géré cette aide, tout comme on a mini-

misé celle de la Russie et de la France aux ‘“loyalistes”. La guerre civile fut

avant tout une affaire espagnole, dans:

laquelle la moitié de la nation espagnole

jet plus de la moitié de l'armée espagnole

appuyèrent le général Franco. En effet, le gouvernement espagnol

du général Franco n’a pas été “entière-

dien d’avoir fourni des vivres et des vê- ment pro-axiste”, mais, au contraire, il

tements aux indigents d'Europe.

“Que personne ne s’imagine”, a dit le: tion, ‘que ces hautes fonctions peuvent diminuer en mon coeur l’amour que je porte pour tous les citoyens de ce pays,

!

cardinal en parlant de sa récente éléva-

a favorisé longtemps l'effort de guerre

‘avec celles de n’importe quel pays neu- tre: la Suède, la Suisse, la Turquie ou le Portugal. La dictature du général Fran-

et spécialement de l'Ontario”.

;

Mémoire soumi

co ne s'inspire pas non plus de l’idéolo-

is à Ottawa .

allié. Les contributions de l'Espagne à cet égard se comparent favorablement

sins, ni pour la paix du monde, et la tradition et le tempérament espagnols s'opposent à la fois à l'enrégimentation domestique et à l'intervention extérieu- re. Le régime actuel est considéré com- me temporaire par l’ensemble des ci- toyens, aussi bien ceux de “droite” que de “gauche”, y compris le général Fran- co lui-même. I1 subira certainement des modifications. Une intervention étran- gère quelconque, qui aurait pour résul- tat d'ajouter encore aux souffrances du peuple espagnol et de produire de gra- ves divisions parmi les principales puis- sances alliées, loin de les hâter, entra- verait ces modifications.

Politique d'amitié

En attendant, que ce soit avec le gou- vernement actuel de l'Espagne ou avec n'importe quel autre qui pourrait lui succéder à la suite d’une évolution ou d’une révolution intérieure, les Etats- Unis feraient bien, à mon avis, d’entre- tenir une politique d'amitié à l'endroit de l'Espagne. Peu importe la forme de leur gouvernement, l'Espagne et le peu- ple espagnol peuvent être utiles aux in- térêts américains, et cela maintenant et aussi dans l'avenir,

Mauvaise propagande |

Il reste naturellement aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Russie, une | opinion publique hostile à la poursuite, d'une telle politique. Mais la plus hostile de cette opinion publique, j'en suis sûr, est particulièrement mal informée, ou

(Suite de la page 1) ment, pourvu que le montant distribué sur le même pied que les autres entre- | aux membres soit produit sur requête du prises en matière de taxation. L'Union ministre des Finances qui pourra alors des Coopératives approuve la déclara- Itaxer le revenu personnel pour l’année tion de la Commission, à savoir “le sur-lau cours de laquelle ce montant a été plus des entreprises qui ne font pas de perçu; 4) Enfin que l’entreprise non profits ne soit pas taxé”, mais elle de- ltaxable ne paie qu'un intérêt raisonna- mande que l’on détermine quelles caté-|ble sur le capital fourni par les mem- gories d'entreprises la Commission avait Îbres de la Société.

à l'esprit quand elle mentionnait les en- | En résumé, les coopérateurs veulent | treprises qui ne font pas de profits | que l'on fasse, une fois pour toutes, une Elle propose que l’on définisse une fois ; distinction entre les entreprises qui se pour toutes ce qui constitue le surplus : disent coopératives et qui ne le sont d'une entreprise, et que l’on reconnaisse ; pas et les véritables coopératives, en ce la distinction entre une entreprise qui'qui regarde l'impôt sur le revenu.

fait de véritables profits et doit être, Conseils provinciaux dans l'Ouest soumise à la taxation d'une autre en-| Au cours de la réunion du Conseil ca- treprise qui n’en fait pas et qui, par :nadien de la Coopération, on a aussi conséquent, doit être exempte de l'im- discuté de la fondation dans l'Ouest de pôt sur le revenu. [conseils provinciaux de la coopération : dans le genre du Conseil supérieur de la

Impôts sur le reven ne : p revenu : Coopération de Québec.

La loi de l'impôt sur le revenu devrait, d'après le mémoire, tenir compte des : La délégation caractéristiques suivantes pour distin- ! Parmi les coopérateurs de langue guer les entreprises taxables de celles, française qui ont assisté à la réunion qui ne le sont pas: 1)Que toute entre- {conjointe du Conseil canadien de la Co- prise non imposable soit dirigée selon ‘opération et de l'Union coopérative au | ‘l principe d’un vote par membre et Canada, on remarquait M. Henri-C. pas plus; 2) Que le surplus net prove-

intéressée de façon égoïste, ou dirigée. par la propagande. La nécessité et' l'importance de l'opinion publique dans | une démocratie ne peuvent pas faire de doute. Mais si une démocratie veut agir avec sagesse, spécialement dans le do- maine de la politique étrangère, il est de suprême importance que l'opinion publi- que démocratique soit bien informée, vraie et honnête. Une opinion publique façonnée de toutes pièces conduit né- cessairement une démocratie comme les Etats-Unis dans les sentiers les pus | erronés et les plus dangereux.

Les Ecossais gardent la jupe

Ottawa. Les régiments écossais que lon distingue facilement de loin par les jupes que portent leurs hommes, pourront défiler dans les rues avec les jupes. À la Chambre des Communes,

ae l les ministre de la Défense Nationale, | d faire enseigner l'hygiène dans toutes ;

l'honorable Douglas Abbott, a déclaré que l'on pourrait porter les jupes pour les parades, mais que les opérations se feraient en tenue de combat. Le minis- tre répondait au major Leslie Mutch, libéral de Winnipeg-Sud, vétéran des deux grandes guerres et un de ceux qui portent la jupe à titre de membre du!

régiment de Queens Own Cameron.

Highlanders.

Un jeune officier de

arrêté pour espionnage aux Etats-Unis

Washington. Ies Américains, qui lisent présentement avec avidité les dé- veloppements de l’enquête sur l’espion-

Le RP. Lionel Scheffer, 0o.m.i., nomme premier vicaire apostolique du Labrador

Ottawa. $S. Exc. Mgr Ildchrando Antoniutti, délégué apostolique du Ca- nada et de Terre-Neuve, à annoncé que le R. P. Lionel Scheffer, o.m.i, avait été nommé par Sa Sainteté le Pape Pie XII, évêque titulaire de D'Isba et vi-

sa première obédience a été à Notre- Dame de Grâce, à Hull, comme vicaire En 1935, il était nommé curé de la pa- roisse du Sacré-Coeur à Ottawa il a exercé son ministère pendant dix ans, c'est-à-dire jusqu'en 1945.

Russie avait fait une entente secrète sous peu avec l'Allemagne, par laquelle les deux nn S pays se partageraient la Pologne et les] Ottawa. La livraison des postes

Etats baltiques. dans les villes canadiennes sera rétablie

Le général Rudenko, représentant de | bientôt à raison de deux fois par jour. la Russie au procès s'est violemment | a annoncé le ministre des Postes, M Er. objecté à ce que l’on divuigue ce traité [nest Bertrand. Le ministre a révélé que secret, sous prétexte que sa mention |son département travaille actuellement était hors d'ordre. On comprend que la ; à établir son service de la double lirai- Russie n'aime pas à voir découvrir son |son et que le système sera prêt à fonc.

jeu. Et d’une!

tionner dans peu de temps.

On sait aussi que, durant les pre-

——

caire apostolique du Labrador. L’an passé, il a été nommé curé de ia S. Exc. Mgr Scheffer est le 24 fé- paroisse Notre-Dame de Grâce de Hull.

vrier 1903 à Ste-Marguerite du Lac- Dans les deüx paroisses il a toujours Masson, près de Montréal. I1 à fait ses exercé son ministère depuis son éléva- tion à la prêétrise, il s’est signalé par son

études classiques au juniorat du Sacré- Coeur, à Ottawa. dévouement apostolique inlassable et

Il est entré au noviciat des RR. PP. il a acquis l'amitié de tous ses parois- Oblats de Marie Immaculée à Ville siens.

La Salle, le ler août 1924. Il y a quelques mois, le délégué apos-

Ordonné prêtre à Ottawa par S. Exc. tolique avait déclaré en annonçant la Mgr Guillaume Forbes, le 14 juin 1931, formation du nouveau diocèse du Golfe ‘St-Laurent, que le territoire dans le nord du Québec, depuis la rivière Na- tashkwan jusqu'à la rivière Great Whale, dans la baie d'Hudson, serait ‘confié à des missionnaires Oblats et administré par eux, et que le titulaire laurait le titre de vicaire apostolique du Labrador.

Atlantic-City. Le comité exécutif Le nouvel évêque est le frère du RP. de lUNRRA a adopté un rapport d'un ‘Philippe Scheffer, omi, supérieur du sous-comité demandant le rétablisse- | Scolasticat du Sacré-Coeur, à Lebret, ment du rationnement dans toutes les Sask. nations unies, le réquisitionnement : gouvernemental et d’autres mesures draconiennes pour affronter la menace d'une famine mondiale, 5

Cinq mesures ont été proposées par le sous-comité: |

1.—L'adoption des mesures immédia- ! tes pour produire le plus possible de vivres et l'accélération de leur distri-: bution parmi les peuples affamés. ——

2—L'élimination du gaspillage: la‘ Un député libéral à proposé aux consommation par les civils des grains Communes de donner un nom plus ap- destinés aux animaux; la réduction sen-'proprié à la fête que nous célébrons sible de la quantité de blé utilisé dans chaque année le premier juillet, avec la production des spiritueux et des au- une ardeur qüi n’a rien d'’estival. Nous

Pour sauver le monde de la famine

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(Suite de la page 1) La ‘‘fête du Canada‘

!

mières années de la guerre, la Russie fournissait des matières premières à l'Allemagne contre les Aïliés, et en re- tour elle recevait l’aide de techniciens allemands pour l'aider à s'organiser. Et de deux!

Enfin, pour ce qui est de la dictature, on ne trouve rien de plus abominable que la dictature de Moscou. Le régime fut établi dans le sang, il y a une trentaine d'années, et il s’est maintenu et se maintient encore au pouvoir par le meurtre sur une grande échelle, en Russie même et dans les pays environ-|! nants. Et de trois!

Et que penser de la cinquième colon- Ïne communiste établie à travers le monde? Nous en avons un exemple dans le procès d’espionnage qui se dé- roule actuellement en Canada. Et de quatre! |

Certaines gens viendront maintenant nous représenter Franco comme un monstre et Staline comme un agneau. Quelle ignorance bête, sinon quel intérêt sordide, se cache sous de telles affir- mations!

Détective malgré iui

Tulsa, Oklahoma. Un porc ivre qui déambulait dans une rue de la ban. lieue, a aidé 2 adjoints au shérif, Roy Vaden et Burnie Brown, à découvrir un alambic de cinquante-cinq gallons et 1,100 gallons de moût. Ils ont dit que le porc les a amenés à faire cette dé. couverte quand il but Gans une gout- tière, près d’une petite maison et & mit ensuite à tituber.

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tres produits non essentiels; l’extrac- | l'appellerions désormais la “fête du tion maximum de vivres de toutes les Canada”. Il pense que cette appellation céréales, etc. icréerait “un nouvel élément capable de 3.—Le maintien et le raffermissement faire rayonner chez tous les Canadiens des régies actuelles sur la consomma- l'amour du Canada”. tion des vivres. “Il est plus que temps, a-t-il ajouté, 4—L'adoption immédiate de mesures : de donner à tous les Canadiens un com- positives pour accroître la production mun dénominateur pour établir le bilan des céréales. ‘annuel de leurs réalisations, ainsi qu'un 5—La réduction du nombre des ca- congé annuel pour en célébrer par tout tégories de grains consommés par les Je pays les résultats.” bestiaux. | On pourrait l’appeler aussi bien la i“fête nationale” tout court, et rien

|

{n’'emipécherait que les autres fêtes la Saint-Jean-Baptiste, la Saint-Georges, la Saïint-Patrice soient célébrées en leur temps.

Le mot Dominion a le malheur de

Genève. On suggèrera